Gault&Millau 2024 récompense aujourd’hui le restaurant gastronomique « L’Impératif d’Eole » pour sa carte des vins …qui fait la part belle aux vins belges

Les lauréats Gault&Millau annuels par thème

  • Hôtesse de l’année: ​ Laurence Wynants (Comme Chez Soi, Bruxelles)
  • Restaurant italien de l’année: Da Mimmo (Bruxelles)
  • Restaurant asiatique de l’année: A Food Affair (Gand)
  • La plus belle terrasse: De Kruier (Knokke-Heist) ​
  • Le plus beau restaurant design: Innesto (Zonhoven)
  • Sommelier de l’année: Jeno Del Turco (Le Chalet de la Forêt, Bruxelles)
  • Dessert de l’année: Charles-Maxime Legrand (Quai n°4, Ath) ​
  • Brasserie/Bistrot de l’année: Bistrot De Pottenbrug (Anvers)
  • Gastro-bistro de l’année: Monsieur V (Linkebeek)
  • Artisan cuisinier de l’année: Filip Slangen (Tafeltje Rond, Beveren-Waas)
  • Plat de légumes de l’année: De Poorterij (Dilsen-Stokkem)
  • Carte des vins de l’année: L’Envie (Zwevegem)
  • Carte des bières de l’année: Sophie & Nicolas (Comblain-la-Tour)
  • Prix-plaisir de l’année: Klei (Ypres) pour la Flandre, Ioda pour Bruxelles et Merry (Liège) pour la Wallonie.
  • Les 3 découvertes de l’année: Komaf (Wommelgem) pour la Flandre, Aster pour Bruxelles et Max&Moi (Braine-l’Alleud) pour la Wallonie.

Plus tôt cette année, l’éditeur a publié la toute première édition du guide « Gault&Millau Wine Guide Belgium ». Dans ce cadre et souhaitant encourager la mise en avant des vins belges ​ , le guide des restaurants de cette année comporte un nouveau prix: la Carte des vins de l’année – Vins belges. Celle-ci revient au restaurant L’Impératif d’Eole à Quévy-le-Grand.

De Bruxelles à Bordeaux : l’œnotourisme à vélo in « generationvignerons.com »

DE BRUXELLES À BORDEAUX : L’ŒNOTOURISME À VÉLO

On l’a suffisamment dit sur Génération Vignerons : l’œnotourisme a le vent en poupe depuis plusieurs années. Dans un contexte bien identifié de baisse de la consommation intérieure de vin, l’œnotourisme représente une rentrée supplémentaire importante. Le chiffre de dix millions de visiteurs en 2016 est traditionnellement cité en référence (NDLR : voir notre article sur les Assises de l’œnotourisme). En 2019, année où le tourisme représentait 8% du produit intérieur brut, un visiteur sur trois citait le vin et la gastronomie comme motivation de leur séjour en France.

L’ŒNOTOURISME, CATALYSEUR DES VISITES

L’offre de tourisme de proximité s’est étoffée rapidement depuis la pandémie et cette redécouverte du patrimoine, des paysages et des acteurs locaux attire les visiteurs nationaux, régionaux ou locaux. Le tourisme ‘slow’ plait de plus en plus, offrant un intéressant assemblage de découverte et de vécu personnel.

Si le circuit de base de l’œnotourisme, visite-dégustation-boutique, fonctionne toujours bien, d’autres dimensions ont progressivement vu le jour : gastronomie locale, évènements musicaux festifs et vendanges font également le plein aujourd’hui.

On peut cependant se poser la question de savoir si le futur de l’œnotourisme se situe bien là et pas davantage dans une dimension plus expérientielle. 

Si la génération des 20-40 aime certainement faire la fête, il reste prioritaire d’identifier leurs autres attentes, étant donné la chute de la consommation de vin dans cette tranche d’âge. L’envie de vivre de nouvelles expériences plutôt que de se préoccuper de posséder une cave remplie de vins qui y dormiront longtemps est clairement exprimée.

Offrir de l’authentique, du bon et du sain mais aussi de l’émerveillement et du partage va devenir essentiel pour tous les métiers du tourisme et du vin.

LE RÉVEIL SENSORIEL

L’immersion sensorielle est certainement une des approches innovantes qui enrichit l’œnotourisme et lui donne une nouvelle dimension. Le réveil sensoriel que ce soit au niveau du toucher comme l’enseigne Cyrille Tota, de l’odorat comme les ateliers de reconnaissance des arômes du vin de manière personnalisée (NDLR : ou de ladégustation géo-sensorielle) offrent aux visiteurs des vignobles et des domaines des expériences très riches et mémorables.

Comme l’écrivait Marcel Proust : L’important dans le voyage, ce ne sont pas les nouveaux paysages, mais un nouveau regard.

LA VÉLORUTION EST EN ROUTE

Depuis les gilets jaunes et la Covid 19, les Français sont tombés amoureux du vélo ! En ville d’abord avec des initiatives du style « la ville du quart d’heure » à Paris dont l’objectif était que tout se trouve au maximum à un quart d’heure de chez soi à vélo. La sensation d’indépendance que procure le vélo, couplée à une perception d’un bien-être et d’un bénéfice-santé accrus a très rapidement fait émerger le cyclotourisme de loisir. En 20 ans, la France a vu le nombre de cyclistes passer de treize à vingt deux millions !

Le monde du tourisme a bien compris le bénéfice potentiel : d’un modèle de déplacement ringard et peu efficace, le vélo est devenu à la mode et  écologique, favorisé par l’avènement du vélo à assistance électrique (VAE).

Les territoires ont aussi saisi l’intérêt économique de fournir aux millions de pratiquants des infrastructures de qualité et sécurisées. Aujourd’hui toutes les régions de France sont traversées par des véloroutes. La Belgique a opté pour des offres de circuits courts avec une formule de points-nœuds vélo.

Grâce à un simple système de balises directionnelles reliant différentes routes ou pistes cyclables, il est possible au cycliste de programmer sa balade selon ses désirs, la distance totale choisie et les lieux d’intérêt paysagés ou de patrimoine.

LE VIGNERON DURABLE ET L’ŒNOCYCLOTOURISTE

Le chiffre d’affaires du vélo représentait 4,6 milliards € en 2020. Quelle part du gâteau le vigneron peut-il espérer ? La combinaison cycle-œnotourisme est-elle de nature à rencontrer les vignerons et à préserver la part d’achat au domaine ?

Pour en avoir le cœur net, nous avons décidé de tester le concept par nous-mêmes.

En collaboration avec une Maison du Tourisme en Belgique, nous avons conçu un week-end cyclo touristique alliant visites de vignobles, patrimoine et expérience sensorielle.

Le Sud du pays regorge en effet de vignobles aussi qualitatifs que diversifiés. Début septembre, six cyclotouristes ont vécu une escapade test…sous le soleil.

Au programme : visite de vignobles avec dégustation et découverte de sites touristiques, le tout agrémenté de gastronomie de terroir et d’un hébergement  de charme entouré d’arbres centenaires.

De ce parcours oenotouristique, nos visiteurs ont adoré :

L’approche « slow » offrant des échanges prolongés avec les vignerons : le vélo offre un maximum de liberté, permettant des arrêts non programmés devant un paysage inattendu et une découverte de la façon dont le vignoble s’intègre parfaitement dans le paysage,

Le partage de la même passion avec d’autres touristes inconnus jusqu’alors,

Une expérience nouvelle de redécouverte des sens illustrée par une sieste vigneronne racontant les saisons de la vigne sous fond d’une composition musicale originale,

Le bon état des routes et pistes cyclables dans l’ensemble, sécurisant la balade.

Du côté du vigneron :

L’intérêt marqué des visiteurs pour une meilleure connaissance de leur métier,

L’accompagnement de la balade par une professionnelle du tourisme, assurant aux domaines de taille moyenne un respect des horaires prévus. La gestion de touristes éparpillés sur la journée est en effet compliquée pour des petites structures, monopolisant trop de ressources humaines,

L’absence d’investissement préalable pour cette activité oenotouristique, les différents frais étant couverts par l’organisation qui les répercutent sur le visiteur dans une formule « tout compris »,

Une dépense moyenne par visiteur de l’ordre de 120 € permettant de couvrir le temps consacré.

L’œnotourisme à vélo sous forme d’une journée découverte ou d’un week-end « slow » semble pouvoir correspondre à un objectif SMART (spécifique, mesurable, atteignable, réaliste et temporel) offrant une expérience nouvelle aux touristes, alliant échanges vignerons, découverte de paysages et de patrimoine historique et réveil sensoriel .

Avec une formule organisationnelle bien conduite et respectueuse, bénéficiant d’un réseau cyclable sécurisant, le vigneron peut y trouver un intérêt qu’il n’avait pas nécessairement pu évaluer jusqu’à présent.

A essayer entre Bruxelles et Bordeaux !

Marc Thomas

https://generationvignerons.com/de-bruxelles-a-bordeaux-loenotourisme-a-velo/?cn-reloaded=1

A la recherche d’images d’archives…

Bonjour à tous,
je suis à la recherche d’images d’archives relatives au vignoble belge afin d’illustrer l’histoire de celui-ci.
Entre autres des images de la Paulée qui a eu lieu le 9 août 1992 à Huy et a rassemblé les fondateurs du renouveau de la viticulture des années 1960 (Legot, Bellefroid, Henry)
J’y ai participé, mais n’en ai malheureusement aucune image.
Si vous en possédez ou connaissez une personne susceptible d’en posséder…
PS Je travaille aussi à son adaptation sous forme d’un roman graphique espérant que tout cela paraîtra d’ici un an. Marc De Brouwer

Cordialement

Marc De Brouwer
rue Frégette,1  à 6470 Rance
0472 719 790
cepvdqa@gmail.com

Accord provisoire européen sur les IGP

Les négociateurs du Conseil et du Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire le 24 octobre pour renforcer les indications géographiques et autres systèmes de qualité applicables aux vins, spiritueux et produits agricoles.
L’objectif est d’accroître leur utilisation dans toute l’UE. Cet accord apportera des avantages tangibles aux économies rurales et protégera le patrimoine gastronomique de l’UE dans le monde entier.
Qu’est-ce qui a été convenu ?
Le règlement révisé améliore le système existant avec les éléments suivants :
• un processus d’inscription simplifié et plus efficace. Cela réduit le temps d’attente entre l’enregistrement et l’enregistrement effectif de l’indication géographique.
• Plus de protection des indications géographiques – également sur Internet, par ex. B. dans les noms de domaine. Cela se fera par géoblocage conformément à la loi sur les services numériques.
• un rôle plus fort pour les associations de producteurs. Les États membres pourront désigner des associations de producteurs reconnues dotées de davantage de pouvoirs et de responsabilités. L’accord d’aujourd’hui vise à maintenir les dispositions existantes sur les organisations de producteurs reconnues dans certains États membres, tout en laissant d’autres États membres libres de mettre en place un système de reconnaissance.
• une plus grande importance accordée à la durabilité. Pour les produits agricoles et les vins, les associations de producteurs peuvent convenir de pratiques de durabilité qui vont au-delà des normes européennes ou nationales. Les associations de producteurs pourraient, le cas échéant, présenter ces pratiques dans des rapports de durabilité.
• Intégrer certaines dispositions liées au vin actuellement couvertes par le règlement sur l’organisation commune des marchés (OCM) dans le champ d’application du nouveau règlement.
L’accord prévoit également une protection des indications géographiques relatives aux ingrédients contenus dans les aliments préemballés. Afin d’utiliser la désignation d’une indication géographique en relation avec un ingrédient d’un aliment préemballé, par exemple sur l’étiquette ou dans la publicité, le producteur doit en informer au préalable l’association de producteurs concernée.
D’autres mesures
Les travaux techniques visant à compléter le texte juridique conformément à l’accord provisoire se poursuivront. Une fois finalisé, le texte sera soumis pour approbation aux représentants des États membres au sein du Comité spécial Agriculture (SAL). Sous réserve de révision par les juristes-linguistes, le règlement doit ensuite être formellement adopté par le Parlement et le Conseil avant de pouvoir être publié au Journal officiel de l’UE et entrer en vigueur.
arrière-plan
Les indications géographiques protègent les appellations de produits présentant des caractéristiques particulières, une qualité ou une réputation liée à leur zone de production. Ces produits sont donc protégés de la contrefaçon ou de la fraude, tandis que le système géographique garantit qu’ils ont été produits dans leur région d’origine selon des normes élevées. Des appellations d’origine protégées (AOP) et des indications géographiques protégées existent pour protéger les produits agricoles et vitivinicoles (IGP). , alors qu’il existe des indications géographiques (IG) pour les spiritueux. Quelques exemples bien connus sont le Parmigiano Reggiano, le Champagne, les olives de Kalamata, la vodka polonaise, le Queso Manchego ou le Gruyère. De plus, l’Union européenne garantit la protection des spécialités traditionnelles. Ce sont ces noms de produits agricoles qui mettent l’accent sur les aspects traditionnels du produit sans aucun lien avec une zone géographique spécifique. Certaines spécialités traditionnelles garanties célèbres sont la Pizza Napoletana et la Vieille Kriek. Pour améliorer le système existant, le Le 31 mars 2022, la Commission européenne a présenté un proposition législative relative aux indications géographiques de l’UE pour les vins, les spiritueux et les produits agricoles et aux systèmes de qualité pour les produits agricoles. Le groupe des questions agricoles horizontales du Conseil (indications géographiques et appellations d’origine) et le SAL ont examiné le texte en détail. Le 8 mai 2023, le SAL a adopté la position du Conseil. Les trilogues entre le Conseil et le Parlement européen ont débuté le 6 juin 2023 et se sont terminés par la dernière réunion du 24 octobre 2023, au cours de laquelle un accord provisoire a été trouvé entre les deux institutions.
« Les indications géographiques mettent en valeur les meilleurs produits de notre riche tradition gastronomique européenne. L’accord conclu aujourd’hui contribuera à accroître l’utilisation des indications géographiques dans toute l’Europe, à renforcer leur protection – notamment en ligne – et à maintenir l’excellente réputation des produits européens sur les marchés mondiaux. » Luis Planas Puchades, ministre espagnol par intérim de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation
De : Conseil européen