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Premier bilan des vendanges 2022 en Wallonie

Les derniers coups de sécateur ont été donnés début octobre, les raisins des domaines wallons sont déjà tous pressés et en cuve. Voici quelques impressions recueillies en direct chez les vignerons. Tous ne sont pas là, mais cela donne déjà, province par province, une bonne idée de ce millésime qui s’annonce plus que prometteur.

BRABANT WALLON

Vendanges biodynamiques au Domaine W à Saintes qui a enregistré des  records en qualité et quantité et qui permettront de sortir 35.000 bouteilles de ce millésime. Et Dimitri Vander Heyden de remercier leurs 400 membres ultra motivés qui se sont relayés pour ces vendanges, pendant 10 jours, même sous la pluie.

© Domaine W

Au Domaine de Mellemont à Thorembais (qui vient de relooker ses étiquettes), Matthieu Dumont est satisfait du millésime : « la qualité est là: beaux raisins, peu de pourriture, taux d’alcool un peu plus élevé pour certaines cuvées (on passe de 11,5% à 12,5%). Au niveau quantité, on est étonnamment un peu en dessous de la moyenne. Deux variables pourraient expliquer cela : le manque de jus (raisins un peu plus petits) et/ou l’efficacité de notre vieille presse. »

© Domaine de Mellemont

A Genappe, Anne Geldhof et Christian Balduyck déclarent pour le Domaine de Glabais que « l’année a été particulièrement exceptionnelle au niveau climat et donc propice au développement de nombreuses grappes avec un jus de qualité exceptionnelle.  La pluie de septembre fut la bienvenue et a permis aux baies de doubler de volume et dès lors, de se gorger de jus.

© Domaine de Glabais

Mais elle a aussi retardé quelque peu les dates de vendanges (qui étaient annoncées plus précoces que les années précédentes) et nous a obligés à postposer celles-ci. Finalement la cueillette  s’est terminée le samedi 24 septembre, donc pas plus tard que les années précédentes et nous avons réalisé celles-ci en 3 journées réparties sur 3 week-ends. Nous en profitons pour dire que nous avons été entourés durant ces journées de personnes incroyablement motivées, qui ont mis une ambiance du tonnerre et nous tenons tout particulièrement à les remercier. »

© Coteaux des Avelines

« Cette année aux Coteaux des Avelines, commente Arnaud Duchêne, les vendanges étaient d’une grande générosité: de magnifiques raisins en qualité et en quantité. Nous attendons avec impatience les fins des fermentations et nous sommes déjà très optimistes quant aux résultats. Nous espérons d’ores et déjà avoir plein d’autres millésimes providentiels comme l’année 2022: pas de dégât de gel printanier, un ensoleillement estival exceptionnel, pas de pression de maladies. Nous avons volontairement peu effeuillé pour éviter l’échaudage des raisins (brûlure des raisins par le soleil lors de canicule).

Ce feuillage et notre enherbement total ont contribué à maintenir une certaine fraîcheur dans le vignoble et permis une maturation idéale des raisins. Les pluies de septembre et octobre ont parfois perturbé les choix des dates de vendange (plusieurs changements de dernière minute), mais étaient bénéfiques aux vignes et aux raisins qui ont pu mûrir doucement. Les vendanges étaient également l’occasion pour nous d’inaugurer notre « wine house » (cabanon) en bas des vignes pour le plus grand plaisir festif et gustatif des joyeux vendangeurs de l’ASBL « Les Amis des Coteaux » et des visiteurs de fin de saison. »

Au Château de Bousval, Vincent Dienst annonce lui aussi un très beau millésime avec de hauts rendements. « Mais comme il y a eu une période froide et pluvieuse, il a fallu faire preuve de patience pour que les raisins mûrissent bien malgré le développement de botrytis par endroits. Nous avons terminé nos vendanges le 8 octobre, avec une très bonne maturité des raisins. Cela fera beaucoup de bien après le millésime 2021 qui fut très compliqué », conclut-il.

© Château de Bousval – Facebook

Au Try d’Argenteuil planté en 2020 à Lasne,  Hervé Vanden Waeyenberg relève que « si les mesures anti-Covid en 20-21 avait permis de bénéficier de bénévoles très heureux de sortir de Bruxelles quelques heures, a contrario, cette année, il y avait clairement une pénurie de vendangeurs alors que la récolte s’annonçait abondante. Nous avons donc fait le choix radical de renoncer aux vendanges manuelles, ce qui a évidemment d’énormes conséquences pour la suite.

Fin août-début septembre, lors des échantillonnages réalisés en collaboration avec Clément Dawagne, le vinificateur de Jean-François Baele, nous nous sommes rendus que le raisin prenait 1,5° d’alcool par semaine, ce qui a précipité la décision de vendanger rapidement. Tout fut fait autour du 7 septembre, ce qui peut paraître une hérésie mais indispensable compte tenu des contraintes logistiques liées au transport et au pressage nécessairement rapide vu les fortes températures afin de ne pas altérer la qualité des raisins récoltés.

Le résultat fut top, d’autant que la vigne présentait une parfaite qualité sanitaire, le contraire aurait nécessité une intervention manuelle pour éliminer les baies malades. Au niveau des résultats, nous escomptons plus de 6.000 bouteilles de Chardonnay (1 ha) et environ 5700 bouteilles de Pinot noir (1 ha). Nous sommes amplement satisfaits du résultat pour des ceps implantés en mai 2020. La vendange 2021 avait été purement symbolique et réalisée aux fins d’expérimentation et de consommation privée. »

HAINAUT

A Quévy, le Domaine du Chant d’Eole avait déjà rentré ses raisins le 9 septembre dernier. Pour Hubert Ewbank, « l’année s’est super bien passée, on est passé à travers le gel lors de la floraison, l’été a été ensoleillé, très peu de traitements, pas d’attaque de mildiou ni d’oïdium ni d’autres maladies, nous avons donc récolté un raisin très sain… La vendange s’est faite pour partie à la main, partie à la machine, ce qui permet de travailler la nuit, quand le raisin est frais. Nous avons deux nouveaux pressoirs Coquard de 8 tonnes qui nous permettent de travailler rapidement et en qualité. C’est très prometteur.

Hubert Ewbank – D>omaine du Chant d’Eole

Une année vraiment chouette, poursuit Hubert. Nous avons aussi un nouveau responsable, Laurent Etienne, qui vient de Champagne, qui remplace German Mulet depuis début mai. Deux Français sont arrivés également qui sont prestataires en Champagne et qui vont travailler en cave et à la vigne. Le vignoble et le chai s’agrandissent, les travaux avancent bien mais se clôtureront en février plutôt qu’à la fin de l’année. Cela va être un outil magnifique, on est vraiment sur une belle évolution. »

Vignobles des Agaises – Vendanges à la machine – © Ruffus

Selon John Leroy chez Ruffus, « la vendange 2022 chez nous est très bonne, aussi bien en qualité qu’en quantité. Le millésime a été marqué par de nombreux jours de fortes chaleurs, ce qui nous donnera un millésime très solaire et qui se ressent déjà dans la dégustation des vins clairs. La complexité aromatique des vins est magnifique.

Au niveau de la vigne, malgré deux-trois jours de risque de gel, nous avons eu très peu de dégâts sur l’année. On peut signaler un peu d’échaudage dû aux jours de fortes chaleurs de l’été avec un pic à 40,5° le 19 juillet ! Le temps sec a été positif pour l’état sanitaire, mais on a dû arroser la plantation de cette année. En dehors de cela, nous replantons encore 2,5ha cette année pour arriver à 35 et nous construisons une nouvelle cave de 600m2, car nous manquons de place… »

Domaine Mont des Anges – Facebook

Pour le Domaine Mont des Anges à Mons et Havay, Laurianne Lejour s’exclame : « Quel bonheur de vendanger cette année, 2022 nous a bien fait oublier 2021. Après quelques légères gelées contre lesquelles nous nous sommes protégés, tout s’est parfaitement déroulé, du débourrement à la maturation en passant par la floraison. Seul un petit échaudage a impacté le Pinot meunier, mais les grappes ont bien compensé les grains desséchés.

La cueillette a duré 10 jours ! L’extraction des moûts s’est faite particulièrement facilement. Au 20 octobre, les fermentations alcooliques étaient en cours ou terminées selon les cuvées et les contenants. Les malos sont également en cours sur toutes les cuves et tous les fûts. La seule complication rencontrée en cuverie concerne le débourbage : il a été très difficile de clarifier en statique cette année. Nous aurons certainement d’importants volumes de lies après le prochain soutirage au clair. Les moûts ont un beau degré alcoolique naturel, les dosages de 22 seront certainement faibles.

© Vignoble de Sirault – Facebook

La coopérative du Vignoble de Sirault, par la voix de son président Jean-Christophe Vanderelst, a ramassé un peu moins de 18 tonnes cette année, soit de quoi produire près de 12.000 litres à base de Johanniter, Muscaris, Pinotin, Souvignier gris et Cabernet Cortis. « Tous les raisins étaient sains et sans aucune pourriture. Après l’année 2021 exceptionnelle dans le mauvais sens du terme, l’année 2022 se révèle à mon sens exceptionnelle dans l’autre sens tant en quantité qu’en qualité. Vive les étés caniculaires! »

© Domaine du Blanc Caillou

A Montigny-le-Tilleul, le Domaine du Blanc Caillou, espère, « si tout va bien, produire un peu plus de 3000 bouteilles de ce millésime… Nous avons récolté près de 1000 litres de Solaris, un peu plus de 1000 litres de Johanniter, près de 250 litres de Souvignier gris et probablement 70 litres de Divico.

© Adrien Degavre

A Ostiches (Ath), Adrien Degavre se réjouit lui aussi du bon déroulement des vendanges. La quantité et la qualité sont au rendez-vous pour cette deuxième année de vendanges, mais elles ont pris plus de temps que prévu au vu des rendements et d’un arrêt d’une journée pour cause de pluie. Toutefois, j’ai pu compter pour ces quatre jours et demi de récolte sur des aidants ultra motivés dont certains découvraient les vendanges pour la première fois. J’ai également eu le coup de main d’étudiants en Environnement de l’ARTEM (Mouscron) et d’étudiants en hôtellerie de l’IPES d’Ath. »

© Domaine de la Portelette

Enfin, à Lobbes, pour la coopérative du Domaine de la Portelette, le président Guillaume Grawez déclare que « les vendanges se sont déroulées les 24 et 25 septembre, en présence de 50 coopérateurs le samedi et 65 le dimanche. Nous avons récolté 5,4 tonnes de raisins sur 2,5ha de vignes plantées en 2018 et 2019 qui ne sont pas encore à pleine production. Avec cela, nous allons produire du blanc tranquille, de la mistelle et de l’effervescent. Le tout labellisé bio. »

LIEGE

Alec Bol, pour Vin de Liège, se réjouit « de toutes belles vendanges, avec de beaux rendements (140.000 bouteilles) et de belles qualités. Ce sera notre record absolu. On sent que les vignes commencent à se stabiliser, elles ont maintenant dix ans. »

© Vin de Liège

Au Domaine Tour de Tilice, Simon Delforge annonce que les vendanges de cette année se sont très bien passées. « La qualité gustative et sanitaire des grappes était au top! Grâce au superbe été que nous avons connu, les grappes ont pu se gorger de sucre et la faible pression des maladies nous a permis de rentrer des grappes superbes. Les quantités sont également au rendez-vous avec une production supérieure à l’année dernière. Nous avons eu un bel équilibre entre acidité et sucre. Cela laisse augurer de bonnes cuvées pour le futur.

© Tour de Tilice

Parmi les nouveautés, je peux annoncer qu’en plus de notre nouvelle cuvée 101 du millésime 2021, nous allons sortir notre tout premier effervescent à base de Chardonnay avec un léger élevage en fût Barwal. Après près de 2 ans sur lattes, les premières bouteilles sortiront en décembre de cette année. La cuvée s’appellera: Osé. »

Au Vignoble des Trois rois

Même écho satisfait par Samuel Deuse, au Vignoble des Trois rois voisin, dont les premiers pieds ont été plantés l’an dernier. Il n’y aura donc que quelques milliers de bouteilles en blanc et rosé, en attendant que le vignoble prenne de la maturité. « Les cépages récoltés, explique-t-il, sont : Cabernet cortis, Solaris, Muscaris, Souvignier gris. La qualité était au rendez-vous, un peu de chance pour une première année. Des rendements satisfaisants, ni trop ni trop peu. »

© Vin du Pays de Herve

Un peu plus loin, à Montzen, le bilan de la coopérative Vin du Pays de Herve est bref : « quantité : 15.000 litres – qualité : superbe! »

© DOmaine BF

Au Domaine Bellum Fagetum, planté l’an dernier à Beaufays, pas encore de véritable récolte, mais, s’exclame Judith Michel, « nous avons 14 litres!! Et ce sera un vin de champion ! ».

Planté l’an dernier, le Domaine Terres du Val (nom provisoire) à Wanze n’a pas encore vendangé mais, nous assure Charles-Edouard Jolly, les vignes et le projet de chai évoluent très bien.

© Domaine des Hêtres

Au Domaine des Hêtres à Waremme, Nicolas et Jean-Benoît Goffin, dresse le constat suivant : « Nous avons débuté le 11 septembre avec nos cépages destinés aux méthodes traditionnelles ( Pinot noir et Chardonnay, Pinot blanc, Pinot meunier ), 10 jours plus tôt que l’année passée. Dans la foulée, nous avons continué les vendanges pour nos vins tranquilles (Chardonnay et Pinot noir, Pinot gris) avant de terminer avec Helios et Muscat.

Comme chaque année, l’entièreté de notre récolte a été vendangée à la main. La météo agréable de ces derniers mois nous a permis d’obtenir une belle maturité pour nos raisins. La quantité et la qualité étaient au rendez-vous. Nous avons impatience de déguster ce millésime 2022. »

Solaris et Sieger au Domaine des Marnières

A Warsage, Benoît Heggen, qui vient de fêter les 25 ans du Domaine des Marnières, se dit très surpris de la quantité vendangée. « L’an dernier, on avait fait trois ou quatre jours de vendanges, et cette année 12 à 14 jours. A certains moments, on a même dû arrêter, car on n’avait pas assez de place ! Cette année, on fait 1,3 à 1,6 bouteille par pied, c’est exceptionnel. J’ai dû recommander 20 fûts de 300 litres chez Barwal, mais ce n’est pas évident car on est obligé de réinvestir avec une trésorerie 2021 qui n’est pas mirobolante. Et tous les prix des bouteilles et bouchons ont augmenté…

Cela étant, la qualité est extraordinaire et tout ce qui a été ramassé avant le 13 septembre était magnifique. Comme j’avais assez de Pinot noir, j’ai même fait un blanc de noirs tranquille. Le Chardonnay a été terminé le 26 septembre, le Gewürztraminer le 29 (très aromatique en général) et le Zweigelt le 5/10 : je n’ai jamais vu autant de kilos sur un pied de vigne : 2,4 tonnes sur 500 pieds ! Pour moi, c’est une super belle année, même si elle ne servira qu’à éponger les pertes de l’an dernier. »

LUXEMBOURG

Au Poirier du Loup, annonce Michel Crucifix, « nous avons globalement récolté 80hl sur 1,5ha en production cette année, soit un rendement de 33hl/ha. Les différents cépages ont donné des potentialités en alcool sans chaptalisation de plus de 10.5% du volume, ce qui est nécessaire pour les crémants. Nous avons débuté les vendanges le 3 septembre pour les terminer le 17 septembre, ce qui est aussi précoce qu’en 2018. »

© Poirier du Loup

Au Clos de la Fouchère, à Torgny également, Daniel Dries résume la vendange 2022 en deux mots : « Sublimissime Millésime », tout y était, la qualité et la quantité. Ce n’est pas compliqué, nous avons récolté 25 fois ce que nous avions cueilli l’an dernier. Ce n’est pas compliqué par rapport à presque rien en 2021, mais bon, il fallait le faire quand même. Je pense que c’est l’année du siècle ! je dirais que l’année « vingt-deux » pourrait être « Le vin de Dieu ». »

NAMUR

Pour Jeanette van der Steen au Château Bon Baron, « ce fut une très belle période pour toute l’équipe cette année, avec également du beau temps pendant les vendanges. Cette très bonne récolte et les belles quantités sont une bonne compensation pour les quantités limitées de l’an dernier. L’équilibre sucre est bon et pas trop élevé malgré les nombreuses canicules très fortes. La Meuse protège nos vignes de bien des extrêmes. la maturité physiologique ne pouvait pas être meilleure.

© Château Bon Baron

L’acidité totale est relativement faible, mais encore suffisante avec de belles proportions entre les différentes formes d’acides. De ce fait mais de par  la douceur de l’automne, la fermentation malo-lactique a spontanément démarré pour un certain nombre de nos vins. »

© Château de Bioul – Facebook

Au Château de Bioul, Vanessa et Andy ont effectué cette année une taille courte suite aux dégâts provoqués par le climat 2021 (4-5 yeux plutôt que 6-8) mais annoncent une très belle récolte, même si réduite « en quantités par choix et pour mieux préparer l’avenir ».

Au domaine du Château d’Annevoie planté en 2020, Damien Briard déclare avoir récolté la moitié de ce qui était prévu. « En tonnage, on avait le poids, mais beaucoup de pulpe et peu de jus. Par exemple, pour 4.2 tonnes de raisin, on aurait dû avoir 32 hl de jus et on n’en a eu que 20…  Nous avons vinifié trois cépages en blanc : Solaris (hyper aromatique) et Sauvignac (très droit, avec de beaux arômes fruités) et Johanniter (vinifié en tranquille sous bois très sympa). En rouge, le Cabaret noir a donné un vin exceptionnel, une belle cuvée tout en fruit et en rondeur. Bref, un superbe millésime mais en petites quantités. »

Même écho réjoui du côté du Domaine du Chenoy où Pierre-Marie Despatures déclare que « tout s’est bien passé, nous avons en effet fait 20% de rendement en plus par rapport à 2021 qui, chez nous, était une année “normale +”. Nous sommes évidemment très contents de la qualité et de la quantité. »

© Domaine du Chenoy

A noter que pour ses 20 ans en 2023, le Chenoy sort “Helixir”, une eau-de-vie 100% belge, vieillie en  en fûts de chêne à mi-chemin entre cognac et grappa. En collaboration avec la distillerie Radermarcher. A suivre.

© La Falize
Pour le Domaine La Falize, Pierre-Yves Vanhaute dit que « ce millésime a été encore meilleur que le 2018. Indépendamment de la quantité, c’est surtout la maturité phénolique qui est idéale. Nous avons eu des baies avec le taux de sucre souhaité mais l’état sanitaire parfait ainsi que des raisins mûrs me permet d’anticiper un grand millésime. »
© Domaine du Dièdre noir – Facebook

A Marche-les-Dames, Lucas Dohy déclare que « le Domaine du Dièdre noir a récolté 7 tonnes par hectare en 4e feuille, soit 108hl. Les raisins étaient sains, aucune maladie à déplorer. Les deux semaines de pluies avant les vendanges ont fait fortement gonfler les raisins mais elles nous ont aussi contraints de reporter la date de vendange pour que le sucre se reconcentre. En ce qui concerne la qualité, elle est correcte, mais il est difficile de comparer sur seulement deux ans.»

Propos recueillis par Marc Vanel