Les vignerons wallons sur les réseaux sociaux

Pour suivre l’activité d’un vignoble, rien de tel que de s’abonner à leurs publications sur les réseaux sociaux afin de tout savoir sur les nouvelles cuvées, les événements ou, plus simplement, pour commenter sa propre expérience de dégustation.

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Sans surprise, les deux plus grands vignobles, Ruffus et le Domaine du Chant d’Eole sont aussi les plus actifs: 28.000 fans (ou amis) sur Facebook pour Ruffus et 19.000 pour Eole, mais 2000 abonnés Instagram seulement pour Ruffus (24 publications!) et 1300 abonnés pour le Chant d’Eole qui poste trois fois plus.

Instagram ne semble manifestement pas privilégié par les vignerons, c’est pourtant un support qui peut être porteur pour recueillir les avis externes et avoir un contact direct avec ses consommateurs. Mais il est vrai que le fonctionnement des deux sites est très différent l’un de l’autre.

A côté de ces deux géants, on trouve également sur Facebook:

  • Domaine viticole du Chenoy avec 12.000 amis
  • Vin de Liège – 6600
  • Domaine W – 4400
  • Château de Bioul – 4200
  • Château Bon Baron – 3000
  • Vignoble du Château de Bousval – 2100
  • Domaine de Glabais – 1700
  • Vin du Pays de Herve – 1500
  • Domaine du Ry d’Argent – 1300
  • Vin de Genval – 1300
  • Ferme du Chapitre, Domaine de la Portelette et Domaine de Mellemont – 1000 (chacun)
  • Les Terres de Crompechine – 800
  • Coteaux de la Légia – 700
  • Domaine XXV, Domaine des Hêtres, Vignoble de Bellefontaine – 500 chacun
  • Vignoble de La Hulpe – 300

N’hésitez pas à les suivre et surtout à partager cette newsletter !

Le seul concours pour les vins belges

Organisé par l’Association des Sommeliers flamands avec la collaboration de la Gilde (nationale) des Sommeliers, le « Concours du Meilleur Vin belge » se déroule à Bruges depuis quinze ans. La prochaine édition se tiendra le 16 septembre.

En 2019, 39 vignerons flamands ont inscrit leurs vins contre seulement 7 wallons qui représentaient toutefois 40% des surfaces du vignoble belge et qui ont remporté 15 des 52 médailles octroyées sur les 180 vins inscrits.

L’Association des Vignerons de Wallonie a donc décidé d’encourager l’inscription de ses membres à ce Concours de grande qualité et unique en son genre.

Notamment en organisant quatre points de dépôt dans la Région : le Domaine du Chant d’Eole pour le Hainaut, le Château de Bioul pour le Namurois, le Domaine de Mellemont pour le Brabant wallon et Vin de Liège pour la province liégeoise.

Si vous êtes vigneron et que vous souhaitez participer à ce concours, il ne vous reste quelques jours : la date limite d’envoi des échantillons est fixée au 9 septembre.

Infos auprès de l’AVW ou des domaines précités et bien sûr sur le site  du concours : ICI.

Vendanges masquées ?

Si vous souhaitez participer cette année aux vendanges en Wallonie, certaines mesures de sécurité seront à respecter en raison de la crise corona.

Aucune disposition directement applicable aux viticulteurs n’a été prise, mais on peut sans aucune hésitation s’inspirer des recommandations en la matière du SPF Emploi, relayées par la Fédération wallonne horticole dont l’Association des Vignerons de Wallonie est membre.

Des affichettes sont disponibles à la Fédération wallonne horticole via fwh@fwa.be

Parmi les principales recommandations, qui s’appliquent en réalité à tous les travailleurs saisonniers, que ce soit dans la viticulture ou l’horticulture, une distance minimale de 1,50m doit être maintenue entre les travailleurs qui seront organisés en équipes de 10 personnes maximum.

Le masque doit être porté si la distanciation sanitaire ne peut être respectée, et tous les outils de travail, ainsi que les espaces de travail ou de repos, doivent être régulièrement désinfectés.

Les pauses seront elles aussi organisées par équipes et à des moments différents, chacun s’asseyant en ligne pour éviter le face à face.

Il est clair donc que les vendanges 2020 ne se dérouleront comme aucune autre et qu’il n’y aura pas de grande journée festive comme certains domaines avaient l’habitude d’organiser.

Si vous souhaitez participer à cette belle expérience, sachez que plusieurs domaines recrutent des bénévoles pour une demi-journée ou davantage. Les dates exactes ne sont malheureusement pas encore connues au moment où nous clôturons cette lettre et évolueront avec les conditions météo.

  • Domaine de Bousval : vendanges à sept ou huit dates entre le 24 septembre et le 17 octobre selon la maturité du raisin. Détails et inscription : ICI.
  • Domaine de Glabais : plusieurs journées (uniquement le w-e) réparties entre mi- et fin septembre en fonction des conditions climatiques. Inscription par mail (domainedeglabais@gmail.com) ou par téléphone au 0474 06 11 62.
  • Domaine du Chenoy : les candidats peuvent s’inscrire à la mailing-list via l’adresse info@domaine-du-chenoy.com et ainsi recevoir, en temps voulu, les communications sur le sujet.
  • Vin de Liège : inscription via l’adresse vendanges@vindeliege.be. Vous serez tenus au courant une semaine à l’avance par retour de mail. La journée se déroule de 7 à 16h.
  • Domaine de Mellemont : la date des vendanges est à confirmer mais ce sera probablement le week-end du 18-19/9. Inscription : pierre.rion7@mac.com
  • Domaine du Chapitre : pour recevoir les infos sur les vendanges, abonnez-vous à la lettre d’infos du vignoble sur le site www.chapitre.vin. Démarrage le 4/9 avec les blancs, puis tous les mercredis et samedis jusqu’à mi-, voire fin octobre pour les rouges.
  • Vignoble de Bellefontaine: vendanges durant la seconde quinzaine de septembre. Inscription: info@vignobledebellefontaine.be
  • Domaine du Ry d’Argent: aide souhaitée pour la cueillette des rouges. Infos: direction@domainedurydargent.com.

Les vendanges déjà entamées chez Vin du Pays de Herve in « Sudinfo.be »

Les vendanges déjà entamées chez Vin du Pays de Herve

 
Les vendanges, on les a déjà entamées, jeudi dernier, sur la parcelle de Crawhez, à Clermont, chez Vin du Pays de Herve.

« On a voulu alléger la vigne », explique Michel Schoonbroodt. Lequel table sur une récolte globale qui donnerait 5.000 litres. Avec des vins qui devraient être disponibles en bouteilles aux alentours de Pâques 2021. Pour la suite, la coopérative lance un appel aux bénévoles pour assurer la cueillette. Chaque jour il serait souhaitable de disposer d’une trentaine de personnes. Une centaine se sont déjà inscrites, mais elles ne pourront pas être là chaque jour. Les bénévoles seront prévenus trois ou quatre jours avant le jour où ils seront attendus. « Ces volontaires seront rassasiés et désaltérés », souligne Michel Schoonbroodt.

Lors du printemps, une vingtaine de pour cent des grappes avaient été détruites, surtout dans la parcelle de Messitert (Aubel). Mais la suite avait été nettement meilleure, avec un millésime dont on attend beaucoup. La force de Vin du Pays de Herve, qui a planté 40.000 pieds en bio, est d’être une coopérative, qui peut mobiliser des bénévoles. Elle dispose aussi d’un chai provisoire à Teberg (Montzen), qui a représenté un investissement de 200.000 € et qui devrait muer en hall de stockage de matériel dans le futur. Ceci, quand un second chai, qui sera visitable et enterré, sera construit, en bord de route du cimetière américain. Un investissement d’1 million d’euros et pour lequel la coopérative espère le soutien d’autres coopérateurs, comme on peut le lire sur le site.

D’une page d’YVES BASTIN à lire dans LA MEUSE VERVIERS du 25 août 2020

Vin belge : avec 1° en plus, le climat de la Belgique correspond aujourd’hui à celui des terroirs de la Champagne

La route des vins belges mérite le détour !
La route des vins belges mérite le détour ! – © Pixabay

Le sommelier Eric Boschman fait le point sur le vin et les vignobles belges

Il faut bien reconnaître que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le réchauffement climatique est très positif pour la viticulture en Belgique.

« On a pris un peu moins d’un degré sur les vingt dernières années, en moyenne, ce qui correspond à une remontée des cultures de 200 kilomètres vers le nord. Or, à 200 km au sud de la Wallonie, à vol d’oiseau, vous êtes en pleine Champagne, dans les meilleurs terroirs. Alors, ce n’est pas parce que le climat est bon que le sol est bon, évidemment. Mais il faut savoir qu’un travail de fond est fait par énormément d’investisseurs depuis une vingtaine d’années en Belgique et que cela commence à porter ses fruits à une échelle viable économiquement. »

On peut dire aujourd’hui que le vin belge n’est plus quelque chose d’anecdotique. On assiste effectivement à l’émergence d’un vin belge, un phénomène que les grandes surfaces n’ont pas manqué, ce qui montre bien qu’il y a un approvisionnement suffisant pour 300 ou 400 points de vente. Même si on est encore loin des grandes propriétés que l’on peut trouver chez nos voisins, comme la France ou l’Allemagne, voire le Luxembourg, on a franchi une étape.

Des ‘folkloristes’ aux investisseurs

Eric Boschman relève trois étapes dans ce renouveau des vins belges :

  • Il y a eu les folkloristes, ceux qui ont maintenu la petite lumière de l’espoir allumée sur l’autel de l’hédonisme.
  • Ensuite, ceux qui se sont lancés par passion, qui ont commencé par planter deux cents pieds de vigne dans leur jardin puis l’ont agrandi à deux ou trois hectares, avec une rentabilité toute relative, voire impossible.
  • Puis les gros investisseurs qui se sont lancés avec des moyens très importants, en particulier en Wallonie. Il faut savoir que l’investissement est colossal en matière de viticulture, quand on part de rien, d’autant plus que dans les trois premières années, on ne récolte rien. On chiffre vite au-delà du million, même pour quelques hectares.

« Comme les banques ne suivent pas, on a de l’investissement privé, du crowfunding, des gens qui diversifient leur fortune, des agriculteurs qui changent d’option, comme ceux qui, depuis que le marché russe s’est effondré, passent de la pomme à la vigne. »

Par rapport à la pomme, les producteurs de raisin ont l’avantage de maîtriser entièrement la culture, la transformation et même la mise sur le marché, ce qui permet une meilleure gestion des coûts et de la rentabilité.

Aujourd’hui, on est en-dessous des 300 hectares plantés en Wallonie, ce qui est encore peu, mais l’évolution est d’une rapidité foudroyante.

Les Vignerons de Wallonie

 

Les vignerons wallons sont très solidaires, s’entraident, s’échangent énormément d’informations, via whatsapp. On peut d’ailleurs s’abonner à leur newsletter, sur leur site Vignerons de Wallonie.

Eric Boschman recommande par exemple, parmi bien d’autres, la coopérative ‘Le Vin de Liège’, du côté d’Heure-le-Romain, là où la vallée de la Meuse devient hollandaise, et où le climat est très favorable à la vigne.

Namur est le centre névralgique historique de la viticulture wallonne. On y travaille aussi sur des interspécifiques, des vignes de nouvelle génération qui demandent très peu de produits phytosanitaires. Les goûts des vins sont un peu différents, mais on s’y adapte comme on s’est adapté aux vins grecs.
Les grands domaines de la viticulture wallonne comme le Château de Bioul développent par ailleurs un concept d’oenotourisme très attractif et cohérent.

Plus d’infos sur le site Vignerons de Wallonie.

Ecoutez Eric Boschman ici, dans Tendances Première.

Et retrouvez ses coups de coeur gustatifs
sur son site ericboschman.be

Newsletter 1

Trois mois inédits pour la viticulture wallonne

Entre confinement, nuits de gel et plantations, le dernier trimestre ne fut pas de tout repos pour les vignerons en Wallonie, mais le bilan est finalement plutôt positif.

Dès l’annonce des mesures de confinement à la mi-mars et la fermeture des cafés, restaurants, traiteurs et cavistes qui a suivi, les ventes de vins ont été stoppées net, privant ainsi la quasi totalité des vignerons de rentrées financières et de visites de leurs clients. Et personne n’imaginait alors que cela allait durer si longtemps.

La fermeture conjointe des frontières entraîna elle aussi des difficultés supplémentaires. Elle empêcha l’arrivée de fournitures ou de matériel, mais aussi de prestataires étrangers, notamment pour le dégorgement des vins effervescents.

Dégorgement chez Ruffus

John Leroy le confirme pour Ruffus : “Tout notre calendrier a été bouleversé, mais le dégorgement a fini par se dérouler sereinement début mai. Depuis 15 ans, nous organisons en juin l’enlèvement des commandes au vignoble, nous avons dû le déplacer à juillet avec toutes les mesures sanitaires exigées. Je n’avais pas imaginé que pour une fois ce n’est pas par la météo que la nature nous impacterait.”

Au Domaine du Chant d’Eole, les bouteilles viennent seulement d’être dégorgées et seront disponibles en juillet chez les cavistes et en septembre au domaine sur réservation.

“Suite à l’annulation des dégorgements, explique Stéphanie Termolle, directrice financière, nous n’avions plus aucune bouteille disponible, mais comme tous nos événements (soirées D-stress, séminaires, réception de mariages,…) étaient forcément eux aussi annulés, nous avons récupéré ce stock de bouteilles que nous avons proposées en livraison. Et cela a très bien marché en fait. La prochaine question qui nous occupera est l’organisation des vendanges, car nous aimons faire participer les bénévoles, il y en avait 200 l’an dernier…”

Livraisons sur mesure

Plantations à au Vignoble du Château de Bousval

D’autres ont eux aussi organisé des livraisons, comme au domaine du Château de Bousval ou au Domaine de la Ferme du Chapitre où plusieurs producteurs locaux ont eu la bonne idée de se grouper et de proposer des colis.

Idem au Domaine du Ry d’Argent (Bovesse) où les ventes ont été regroupées à la ferme locale. “Evidemment moins de ventes signifie aussi moins de rentrées. Mais les emprunts sont toujours là, souligne Jean-François Baele, et il faut payer la main-d’œuvre, car il y a du boulot dans la vigne et en cuverie.”

A la coopérative Vin de Liège, le manque à gagner dû à l’arrêt des ventes, à l’annulation des Portes ouvertes ou des salons est très élevé, sans doute proche de 50.000€, évaluait récemment Alec Bol, administrateur-délégué. “Heureusement, les grossistes en produits bio ont continué de travailler normalement, ce fut précieux. Pour la main-d’œuvre, les coopérateurs qui viennent traditionnellement nous aider n’ont pas pu venir, tout comme les stagiaires de l’IFAPME. Pour le reste, notamment pour les bouteilles et les étiquettes, nous avions fait nos commandes à l’avance, cela n’a pas posé de problèmes.”

Enfin, comme le fait remarquer Christian Balduyck au Domaine de Glabais dont c’était la première année de vente, “la prospection vers certains restaurants est aussi à l’arrêt et tous nos contacts avec l’Awex ou la prospection à l’export sont restés au frigo.”

Ces fameux Saints de Glace

Nuits de veillée à la coopérative Vin du Pays de Herve

Triste record que celui enregistré entre le 10 et le 15 mai, à la période dite des Saints de Glace : la température nocturne est descendue jusqu’à -3,6°C ! Il faut remonter à 1987, et même à 1959, pour connaître pire situation.

Le gel peut être impitoyable

Les vignerons ont donc été nombreux à veiller toute la nuit, utilisant tous les moyens possibles pour contrer l’impact du gel : placement de bougies « stop gel », brûlage de paille pour faire un écran de fumée, éoliennes ou canons à chaleur, tout est question de moyens. Et conserver la distance sanitaire dans de pareilles circonstances ne fut pas simple. Si certains ont perdu une bonne partie de la prochaine récolte, la plupart ont malgré tout réussi à sauver les précieux pieds.

 

Silence, cela pousse!

Malgré tout cela, plus de 45 hectares ont été plantés pendant le confinement, même si parfois avec un peu de retard et avec des équipes restreintes.

Plantations au Bois de Loë à Aubel, photo Charles Piron

Les nouvelles plantations d’abord : 11,5ha à Annevoie, 3,5ha à Aubel pour le Bois de Loë, 2ha à Argenteuil (Lasne), 2ha à Modave et quelques autres plus petites parcelles de moins d’un hectare (Les Héros de la Vigne à Sombreffe, Tienne al’Gatte à Sautour ainsi qu’à Maredsous).

11,5 nouveaux hectares à Annevoie

D’autres vignobles ont décidé d’agrandir leurs cultures, parfois même avant d’avoir produit la première bouteille : +4ha au Domaine du Chenoy (cela n’était plus arrivé depuis 2003), +4,2ha à Havay pour le vignoble de Vincent De Busscher et Laurianne Lejour (le nom sera connu à la rentrée), +4ha au Domaine XXV à Couthuin (qui double ainsi sa surface), +3ha au Chant d’Eole (pour faire 19 !), +3 au Domaine du Château de Bousval, +2,2ha au Domaine de la Portelette à Lobbes et quelques parcelles éparses dont certaines ne sont sans doute pas encore connues, car trop récente.

Enfin, Ruffus a planté fin avril 1,5ha de Chardonnay, portant ainsi sa superficie à 30ha, c’est désormais le domaine le plus grand de Belgique, une belle manière de fêter ses 18 ans ! Rendez-vous en septembre pour les vendanges que chacun espère déconfinées…

MV

“L’actualité du vignoble en juillet”

Le vignoble wallon bouge… Retrouvez chaque mois quelques nouvelles en direct.

Se former à la viticulture …

Deux coopératives construisent leur chai …

Havre de paix dans les vignes …

Premier vin bio au Chenoy …

Deux coopératives construisent leur chai

La coopérative Vin du pays de Herve vient d’achever la construction de son chai, un élément indispensable pour la prochaine récolte.

« La crise du coronavirus a ralenti le chantier, explique Michel Schoonbrodt, mais celui-ci ne s’est pas arrêté. Après le terrassement, l’infrastructure métallique (et galvanisée) a été érigée. C’est sur cette structure que prennent place les panneaux béton/isolant. Nous disposons à ce jour d’un bâtiment presque fermé : il reste quelques châssis à placer sur les côtés. Le bâtiment est raccordé à l’eau et à l’électricité et nous commençons à recevoir l’équipement nécessaire à notre première vinification. »

L’ambition de la coopérative est d’atteindre 10 hectares, huit sont déjà plantés. Plus d’infos : www.vindupaysdeherve.be

A Sirault, non loin de Saint-Ghislain, la coopérative du Vignoble de Sirault attend avec impatience sa seconde vendange, car la première a été vendue en quelques jours.

Ici aussi, un chai a été construit dans le village afin de vinifier en un point central les raisins provenant des neuf différentes parcelles de cépages résistants pour un total de 9.700 pieds.

Soucieuse d’obtenir le meilleur vin, la coopérative a même acquis plusieurs amphores ! Résultat en 2021. Plus d’infos sur la page Facebook de la coopérative: ICI.