Nouveau labo pour les vignerons wallons à Thon-Samson

Propriétaire du Clos de Mostombe à Landenne, Michel d’Harveng a récemment fait l’acquisition d’un magnifique hangar (une ancienne scierie) à Thon-Samson (Andenne), sur les bords de la Meuse, à mi-chemin entre Namur et Huy.

L’espace aura plusieurs fonctions et est encore en phase de développement, mais, en plus du futur chai, il accueillera dès la mi-septembre un laboratoire d’analyses œnologiques, fruit d’une joint venture entre le vigneron, la Société royale Horticole et Viticole de Huy, qui a inclus la Confrérie du Vin du Perron, et l’œnologue Véronique Lidby.

« Au cours de ma formation de viti-viniculteur dispensée par les centres IFAPME de Perwez et Villers-le-Bouillet, explique Michel d’Harveng, nous avons été initiés et familiarisés avec le besoin d’analyses œnologiques de précision pour suivre l’évolution de la vinification depuis les mesures de maturité au vignoble jusqu’à la mise en bouteille.

L’idée de créer ce labo d’Analyses œnologiques et de conseils dans la Vallée mosane résulte de ma rencontre avec trois formateurs passionnés de la vigne et du vin, Thomas Heeren qui m’a encouragé à participer à la mise aux enchères du matériel d’une chaîne d’embouteillage et d’un spectomètre de masse de marque FOSS, Alain Dirick qui me disait chercher avec la Société Royale Horticole et Viticole de Huy, un moyen de venir en aide à leurs affiliés et Véronique Lidby, formatrice en œnologie. »

Ce laboratoire climatisé (avec salle de dégustation attenante) permettra à tous les vignerons quelle que soit la taille de leurs vignobles, de bénéficier d’un matériel de pointe.

« Tous les vignerons membres de notre association, confirme Jean-Marie Séba, président de la Société Horticole et Viticole de Huy, auront accès à ce laboratoire pour faire analyser leurs vins, mais plus largement les vignerons de partout, ou même les embouteilleurs.

Huit paramètres pourront être mesurés : sucre du jus de raisin, acidité, taux d’alcool, SO2 libre, SO2 total, densité, fermentation malolactique et sucre résiduel. Nous pourrons aussi fournir un examen microscopique des levures présentes ou de la turbidité. »

Les travaux seront terminés pour le 15 septembre (ici le 15/8).

Ce nouveau service permettra aux vignerons de gagner du temps et de ne plus devoir envoyer leurs échantillons à l’étranger.

Les échantillons de minimum 25cl pourront être envoyés ou déposés entre 8h30 et 18h au 5 rue de Liège à 5300 Thon-Samson (Andenne). Ils seront pris en charge les résultats seront envoyés par email dans les deux jours ouvrables.

Au labo, l’œnologue Véronique Lidby conseillera donc les vignerons sur les corrections éventuelles à apporter à leurs vins et pourra, le cas échéant, se rendre directement dans les vignobles.

Ayant travaillé pendant presque vingt ans pour Delhaize comme « Wine Quality Coordinator », puis « Quality Coordinator Drinks & Wine », Véronique Lidby a également travaillé comme œnologue dans la Loire, en Provence, en Allemagne, en Afrique du Sud et en Californie.

Le laboratoire « AOC Vallée mosane » sera inauguré le 15 septembre (Attention: report au 21/9) mais il ne sera accessible dans un premier temps que sur rendez-vous.

L’adresse du laboratoire : 29 rue de Liège à 5300 Thon-Samson (Andenne).
Dépôt des échantillons au n°5.

Infos: michel.dharveng@live.be, closdelabuissiere@skynet.be (JM Seba) et veroniquelidby@gmail.com

Les vignerons wallons sur les réseaux sociaux

Pour suivre l’activité d’un vignoble, rien de tel que de s’abonner à leurs publications sur les réseaux sociaux afin de tout savoir sur les nouvelles cuvées, les événements ou, plus simplement, pour commenter sa propre expérience de dégustation.

Fond vecteur créé par fr.freepik.com

Sans surprise, les deux plus grands vignobles, Ruffus et le Domaine du Chant d’Eole sont aussi les plus actifs: 28.000 fans (ou amis) sur Facebook pour Ruffus et 19.000 pour Eole, mais 2000 abonnés Instagram seulement pour Ruffus (24 publications!) et 1300 abonnés pour le Chant d’Eole qui poste trois fois plus.

Instagram ne semble manifestement pas privilégié par les vignerons, c’est pourtant un support qui peut être porteur pour recueillir les avis externes et avoir un contact direct avec ses consommateurs. Mais il est vrai que le fonctionnement des deux sites est très différent l’un de l’autre.

A côté de ces deux géants, on trouve également sur Facebook:

  • Domaine viticole du Chenoy avec 12.000 amis
  • Vin de Liège – 6600
  • Domaine W – 4400
  • Château de Bioul – 4200
  • Château Bon Baron – 3000
  • Vignoble du Château de Bousval – 2100
  • Domaine de Glabais – 1700
  • Vin du Pays de Herve – 1500
  • Domaine du Ry d’Argent – 1300
  • Vin de Genval – 1300
  • Ferme du Chapitre, Domaine de la Portelette et Domaine de Mellemont – 1000 (chacun)
  • Les Terres de Crompechine – 800
  • Coteaux de la Légia – 700
  • Domaine XXV, Domaine des Hêtres, Vignoble de Bellefontaine – 500 chacun
  • Vignoble de La Hulpe – 300

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Le seul concours pour les vins belges

Organisé par l’Association des Sommeliers flamands avec la collaboration de la Gilde (nationale) des Sommeliers, le « Concours du Meilleur Vin belge » se déroule à Bruges depuis quinze ans. La prochaine édition se tiendra le 16 septembre.

En 2019, 39 vignerons flamands ont inscrit leurs vins contre seulement 7 wallons qui représentaient toutefois 40% des surfaces du vignoble belge et qui ont remporté 15 des 52 médailles octroyées sur les 180 vins inscrits.

L’Association des Vignerons de Wallonie a donc décidé d’encourager l’inscription de ses membres à ce Concours de grande qualité et unique en son genre.

Notamment en organisant quatre points de dépôt dans la Région : le Domaine du Chant d’Eole pour le Hainaut, le Château de Bioul pour le Namurois, le Domaine de Mellemont pour le Brabant wallon et Vin de Liège pour la province liégeoise.

Si vous êtes vigneron et que vous souhaitez participer à ce concours, il ne vous reste quelques jours : la date limite d’envoi des échantillons est fixée au 9 septembre.

Infos auprès de l’AVW ou des domaines précités et bien sûr sur le site  du concours : ICI.

Vendanges masquées ?

Si vous souhaitez participer cette année aux vendanges en Wallonie, certaines mesures de sécurité seront à respecter en raison de la crise corona.

Aucune disposition directement applicable aux viticulteurs n’a été prise, mais on peut sans aucune hésitation s’inspirer des recommandations en la matière du SPF Emploi, relayées par la Fédération wallonne horticole dont l’Association des Vignerons de Wallonie est membre.

Des affichettes sont disponibles à la Fédération wallonne horticole via fwh@fwa.be

Parmi les principales recommandations, qui s’appliquent en réalité à tous les travailleurs saisonniers, que ce soit dans la viticulture ou l’horticulture, une distance minimale de 1,50m doit être maintenue entre les travailleurs qui seront organisés en équipes de 10 personnes maximum.

Le masque doit être porté si la distanciation sanitaire ne peut être respectée, et tous les outils de travail, ainsi que les espaces de travail ou de repos, doivent être régulièrement désinfectés.

Les pauses seront elles aussi organisées par équipes et à des moments différents, chacun s’asseyant en ligne pour éviter le face à face.

Il est clair donc que les vendanges 2020 ne se dérouleront comme aucune autre et qu’il n’y aura pas de grande journée festive comme certains domaines avaient l’habitude d’organiser.

Si vous souhaitez participer à cette belle expérience, sachez que plusieurs domaines recrutent des bénévoles pour une demi-journée ou davantage. Les dates exactes ne sont malheureusement pas encore connues au moment où nous clôturons cette lettre et évolueront avec les conditions météo.

  • Domaine de Bousval : vendanges à sept ou huit dates entre le 24 septembre et le 17 octobre selon la maturité du raisin. Détails et inscription : ICI.
  • Domaine de Glabais : plusieurs journées (uniquement le w-e) réparties entre mi- et fin septembre en fonction des conditions climatiques. Inscription par mail (domainedeglabais@gmail.com) ou par téléphone au 0474 06 11 62.
  • Domaine du Chenoy : les candidats peuvent s’inscrire à la mailing-list via l’adresse info@domaine-du-chenoy.com et ainsi recevoir, en temps voulu, les communications sur le sujet.
  • Vin de Liège : inscription via l’adresse vendanges@vindeliege.be. Vous serez tenus au courant une semaine à l’avance par retour de mail. La journée se déroule de 7 à 16h.
  • Domaine de Mellemont : la date des vendanges est à confirmer mais ce sera probablement le week-end du 18-19/9. Inscription : pierre.rion7@mac.com
  • Domaine du Chapitre : pour recevoir les infos sur les vendanges, abonnez-vous à la lettre d’infos du vignoble sur le site www.chapitre.vin. Démarrage le 4/9 avec les blancs, puis tous les mercredis et samedis jusqu’à mi-, voire fin octobre pour les rouges.
  • Vignoble de Bellefontaine: vendanges durant la seconde quinzaine de septembre. Inscription: info@vignobledebellefontaine.be
  • Domaine du Ry d’Argent: aide souhaitée pour la cueillette des rouges. Infos: direction@domainedurydargent.com.

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Trois mois inédits pour la viticulture wallonne

Entre confinement, nuits de gel et plantations, le dernier trimestre ne fut pas de tout repos pour les vignerons en Wallonie, mais le bilan est finalement plutôt positif.

Dès l’annonce des mesures de confinement à la mi-mars et la fermeture des cafés, restaurants, traiteurs et cavistes qui a suivi, les ventes de vins ont été stoppées net, privant ainsi la quasi totalité des vignerons de rentrées financières et de visites de leurs clients. Et personne n’imaginait alors que cela allait durer si longtemps.

La fermeture conjointe des frontières entraîna elle aussi des difficultés supplémentaires. Elle empêcha l’arrivée de fournitures ou de matériel, mais aussi de prestataires étrangers, notamment pour le dégorgement des vins effervescents.

Dégorgement chez Ruffus

John Leroy le confirme pour Ruffus : “Tout notre calendrier a été bouleversé, mais le dégorgement a fini par se dérouler sereinement début mai. Depuis 15 ans, nous organisons en juin l’enlèvement des commandes au vignoble, nous avons dû le déplacer à juillet avec toutes les mesures sanitaires exigées. Je n’avais pas imaginé que pour une fois ce n’est pas par la météo que la nature nous impacterait.”

Au Domaine du Chant d’Eole, les bouteilles viennent seulement d’être dégorgées et seront disponibles en juillet chez les cavistes et en septembre au domaine sur réservation.

“Suite à l’annulation des dégorgements, explique Stéphanie Termolle, directrice financière, nous n’avions plus aucune bouteille disponible, mais comme tous nos événements (soirées D-stress, séminaires, réception de mariages,…) étaient forcément eux aussi annulés, nous avons récupéré ce stock de bouteilles que nous avons proposées en livraison. Et cela a très bien marché en fait. La prochaine question qui nous occupera est l’organisation des vendanges, car nous aimons faire participer les bénévoles, il y en avait 200 l’an dernier…”

Livraisons sur mesure

Plantations à au Vignoble du Château de Bousval

D’autres ont eux aussi organisé des livraisons, comme au domaine du Château de Bousval ou au Domaine de la Ferme du Chapitre où plusieurs producteurs locaux ont eu la bonne idée de se grouper et de proposer des colis.

Idem au Domaine du Ry d’Argent (Bovesse) où les ventes ont été regroupées à la ferme locale. “Evidemment moins de ventes signifie aussi moins de rentrées. Mais les emprunts sont toujours là, souligne Jean-François Baele, et il faut payer la main-d’œuvre, car il y a du boulot dans la vigne et en cuverie.”

A la coopérative Vin de Liège, le manque à gagner dû à l’arrêt des ventes, à l’annulation des Portes ouvertes ou des salons est très élevé, sans doute proche de 50.000€, évaluait récemment Alec Bol, administrateur-délégué. “Heureusement, les grossistes en produits bio ont continué de travailler normalement, ce fut précieux. Pour la main-d’œuvre, les coopérateurs qui viennent traditionnellement nous aider n’ont pas pu venir, tout comme les stagiaires de l’IFAPME. Pour le reste, notamment pour les bouteilles et les étiquettes, nous avions fait nos commandes à l’avance, cela n’a pas posé de problèmes.”

Enfin, comme le fait remarquer Christian Balduyck au Domaine de Glabais dont c’était la première année de vente, “la prospection vers certains restaurants est aussi à l’arrêt et tous nos contacts avec l’Awex ou la prospection à l’export sont restés au frigo.”

Ces fameux Saints de Glace

Nuits de veillée à la coopérative Vin du Pays de Herve

Triste record que celui enregistré entre le 10 et le 15 mai, à la période dite des Saints de Glace : la température nocturne est descendue jusqu’à -3,6°C ! Il faut remonter à 1987, et même à 1959, pour connaître pire situation.

Le gel peut être impitoyable

Les vignerons ont donc été nombreux à veiller toute la nuit, utilisant tous les moyens possibles pour contrer l’impact du gel : placement de bougies « stop gel », brûlage de paille pour faire un écran de fumée, éoliennes ou canons à chaleur, tout est question de moyens. Et conserver la distance sanitaire dans de pareilles circonstances ne fut pas simple. Si certains ont perdu une bonne partie de la prochaine récolte, la plupart ont malgré tout réussi à sauver les précieux pieds.

 

Silence, cela pousse!

Malgré tout cela, plus de 45 hectares ont été plantés pendant le confinement, même si parfois avec un peu de retard et avec des équipes restreintes.

Plantations au Bois de Loë à Aubel, photo Charles Piron

Les nouvelles plantations d’abord : 11,5ha à Annevoie, 3,5ha à Aubel pour le Bois de Loë, 2ha à Argenteuil (Lasne), 2ha à Modave et quelques autres plus petites parcelles de moins d’un hectare (Les Héros de la Vigne à Sombreffe, Tienne al’Gatte à Sautour ainsi qu’à Maredsous).

11,5 nouveaux hectares à Annevoie

D’autres vignobles ont décidé d’agrandir leurs cultures, parfois même avant d’avoir produit la première bouteille : +4ha au Domaine du Chenoy (cela n’était plus arrivé depuis 2003), +4,2ha à Havay pour le vignoble de Vincent De Busscher et Laurianne Lejour (le nom sera connu à la rentrée), +4ha au Domaine XXV à Couthuin (qui double ainsi sa surface), +3ha au Chant d’Eole (pour faire 19 !), +3 au Domaine du Château de Bousval, +2,2ha au Domaine de la Portelette à Lobbes et quelques parcelles éparses dont certaines ne sont sans doute pas encore connues, car trop récente.

Enfin, Ruffus a planté fin avril 1,5ha de Chardonnay, portant ainsi sa superficie à 30ha, c’est désormais le domaine le plus grand de Belgique, une belle manière de fêter ses 18 ans ! Rendez-vous en septembre pour les vendanges que chacun espère déconfinées…

MV

“L’actualité du vignoble en juillet”

Le vignoble wallon bouge… Retrouvez chaque mois quelques nouvelles en direct.

Se former à la viticulture …

Deux coopératives construisent leur chai …

Havre de paix dans les vignes …

Premier vin bio au Chenoy …

Deux coopératives construisent leur chai

La coopérative Vin du pays de Herve vient d’achever la construction de son chai, un élément indispensable pour la prochaine récolte.

« La crise du coronavirus a ralenti le chantier, explique Michel Schoonbrodt, mais celui-ci ne s’est pas arrêté. Après le terrassement, l’infrastructure métallique (et galvanisée) a été érigée. C’est sur cette structure que prennent place les panneaux béton/isolant. Nous disposons à ce jour d’un bâtiment presque fermé : il reste quelques châssis à placer sur les côtés. Le bâtiment est raccordé à l’eau et à l’électricité et nous commençons à recevoir l’équipement nécessaire à notre première vinification. »

L’ambition de la coopérative est d’atteindre 10 hectares, huit sont déjà plantés. Plus d’infos : www.vindupaysdeherve.be

A Sirault, non loin de Saint-Ghislain, la coopérative du Vignoble de Sirault attend avec impatience sa seconde vendange, car la première a été vendue en quelques jours.

Ici aussi, un chai a été construit dans le village afin de vinifier en un point central les raisins provenant des neuf différentes parcelles de cépages résistants pour un total de 9.700 pieds.

Soucieuse d’obtenir le meilleur vin, la coopérative a même acquis plusieurs amphores ! Résultat en 2021. Plus d’infos sur la page Facebook de la coopérative: ICI.

Havre de paix dans les vignes

Créé en 2018 à Couthuin par cinq frères et sœur de la famille Grégoire, le Domaine XXV (prononcez « Vins des 5 ») vient de passer de 4 à 8 hectares de cépages classiques, Chardonnay, Pinot meunier, Pinot noir, Müller-Thurgau et Pinot gris, le tout en bio. La première production n’est toutefois prévue que pour 2022.

Outre le spectaculaire paysage dans lequel s’insère le vignoble, le Domaine a décidé de jouer d’emblée la carte de l’œnotourisme en transformant une ancienne fermette en un double gîte très moderne, de 3 et 5 chambres pouvant accueillir 12 personnes (4 et 8 lits), pouvant être réservées ensemble ou séparément pour un week-end ou un plus long séjour.

Outre sa vue magnifique donnant sur le vignoble, la « XXV House » est disponible à la location dès la fin juillet via le site xxvhouse.be. Comptez environ 500 euros par nuit (pour 12 personnes).

Premier vin bio au Chenoy

Dès leur arrivée au Domaine du Chenoy en 2017, Jean-Bernard et Pierre-Marie Despatures ont finalisé la certification bio du domaine entreprise trois ans plus tôt par Philippe Grafé.

Le premier vin frappé du célèbre logo européen sera le Citadelle (blanc) 2019, un assemblage Solaris, Bronner et Johanniter élaboré sous l’œil avisé d’Eric Boissenot, célèbre œnologue bordelais.

Finesse et élégance au programme de ce vin très aromatique qui a été élevé en cuve sur lies fines et qui séduira un large public. En vente dès maintenant sur le site www.domaine-du-chenoy.com

Se former à la viticulture

La première promotion de la formation en alternance au métier de « viti-viniculteur » s’achève à la rentrée prochaine, même si elle a elle aussi été chahutée par le coronavirus.

Dispensée par les centres IFAPME de Villers-le-Bouillet et de Perwez, cette formation permet en deux ans de maîtriser les étapes viticoles, soit la culture de la vigne, la récolte du raisin, la fabrication du vin, son conditionnement jusqu’à la vente des produits. Le diplôme est reconnu par la Communauté française.

Des cours théoriques de près de 800 heures en deux ans sont complétés par deux stages pratiques de 250 heures en entreprise. Accessible aux détenteurs d’un CESS (études secondaires supérieures), cette formation offre également des débouchés dans le négoce de vins. Coût annuel : 365€.

A partir de septembre, l’IFAPME lance une seconde formation dans le secteur : « Ouvrier viticole ».

Selon le descriptif de cette nouvelle filière : « L’ouvrier viticole travaille dans un domaine viticole. C’est un technicien de la vigne qu’il cultive et entretient avec soin dans un objectif qualitatif et quantitatif de production de vin. »

Toutes les infos sur www.ifapme.be