« L’impact du confinement sur la viticulture wallonne: les producteurs témoignent. » par Marc VANEL DH, dimanche 29 mars

  

 


Avec le printemps démarre un nouveau cycle végétatif dans les vignobles. Il faut tailler, nettoyer, réparer les piquets, retendre les fils. Rien que de très normal, sauf que le personnel ou les saisonniers ne sont pas là pour effectuer ces tâches. Et toutes les ventes sont bloquées depuis le 13 mars. Sans rentrées, la situation peut rapidement devenir difficile pour le secteur si elle perdure.
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Annulations en chaîne

Chez Ruffus, premier producteur du pays (25ha), les dispositions sanitaires ont bien sûr été prises et les équipes travaillent à distance en évitant tout contact. « Cette crise sanitaire mondiale, commente John Leroy, va être très lourde pour tout le monde d’un point de vue psychologique et économique. Notre vision de la société risque d’être totalement perturbée. » Si la maison vend la quasi totalité de ses bouteilles avant de les sortir, un problème se posera dans plusieurs semaines au moment du dégorgement des bouteilles, une opération qui nécessite la présence d’un prestataire français et de personnel pendant plusieurs semaines. « Si l’opération est reportée, poursuit John, cela amènera des périodes creuses pour le personnel et un décalage des ventes, et donc de trésorerie. Pour l’instant, tous les restaurants et bars sont fermés, la plupart des cavistes aussi, il n’y a pas d’événements… Depuis 15 ans, nous organisons en juin l’enlèvement des commandes au vignoble, cela risque d’être déplacé à septembre. Je n’avais imaginé que pour une fois ce n’est pas par la météo que la nature nous impacterait. »

Même son de bouchon au Domaine du Chenoy qui a dû annuler tous les chantiers d’embouteillage. « Et gros problème, ajoute Jean-Bernard Despatures, on ne peut plus recevoir nos clients ni faire déguster nos vins. Tous les événements sont supprimés et l’Horeca est fermé, il y aura forcément un manque à gagner important”.

Idem pour le Domaine de Glabais qui déclare avoir annulé « les journées ateliers-découvertes, la plantation de haie en vue de protéger la vigne côté Nord et de favoriser la biodiversité, les visites et dégustations. Sans parler de la diminution de nos ventes vers les restaurateurs, les  traiteurs  et également vers les privés, déplore Christian Balduyck. La prospection vers certains restaurants est aussi à l’arrêt et tous nos contacts avec l’Awex ou les différents contacts à l’export sont temporairement au frigo. »

Se réorganiser

Au Domaine du Château de Bioul, Vanessa Wyckmans craint un impact énorme. « Toutes nos ventes sont à l’arrêt depuis le 13 mars, constate-t-elle, tous les salons sont annulés jusque fin mai et certaines matières premières sont bloquées aux frontières. On attend pour y voir plus clair. »

Chez Vin de Liège, les consignes sont respectées : « Nous demandons à chacun de prendre sa propre voiture afin de ne pas être confinés dans une camionnette, confie Alec Bol… Et même sur le temps de midi dans les vignes, nous restons loin l’un de l’autre. C’est étrange mais parfait pour la distanciation sociale. Nous avons dû annuler nos portes ouvertes, il faut réorganiser la sortie de nos vins, car les ventes ont été stoppées net ! L’impact sera énorme. »

Dans le Brabant wallon, au Domaine de Mellemont, les ventes continuent, même si difficiles, constate Pierre Rion: « Cela suit, sauf évidemment l’Horeca, mais nous avons accordé spontanément  des facilités de paiement à nos clients Horeca par solidarité ! »

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Photo: Adrien De Busscher – Vignoble de Nouvelles

Au domaine Septem Triones, Jean Galler garde espoir : « Nous devions dégorger en avril nos première bouteilles d’effervescent, aux 30 cépages. C’est remis à plus tard mais il n’y a aucune urgence. Il y en a tellement peu et la matière est à ce point fantastique que nous devons prendre le temps de laisser les choses se faire. Les visites-dégustations doivent commencer le 9 mai. Pour la vente, nous n’avons pratiquement plus rien de 2018 et le 2019 n’est pas encore mis en bouteille, si ce n’est le Gamay que nous avons vinifié en macération carbonique pour la première fois. »

Au Domaine du Blanc Caillou, nous confie Marc Boddaert, « un jardinier a été engagé depuis quelque temps sous article 60, je lui ai transmis par internet les schémas de taille et nous nous sommes également expliqués par vidéo. En une semaine, à raison d’un homme à la fois depuis le confinement, notre vignoble a été taillé. Nous ne savons, hélas pas mettre en bouteilles, les 60 premiers litres vinifiés à titre d’essai. »

A Hélécine, au Domaine Beekborne, Patrick Carmans lui aussi constate que toute vente est bloquée. « Je viens d’avoir contact, ajoute-t-il, avec mon fournisseur en France (pépinières Guillaume) et heureusement la livraison des nouveaux pieds de bignes aura lieu comme prévu fin avril. »

Dans un autre registre, le Château Bon Baron a fait don de 5.000 litres de vin à une distillerie afin de confectionner de l’alcool à friction et donc d’accroître les stocks de produits désinfectants.

Profiter de l’été

A Saintes, au Domaine W qui attend ses premières bouteilles à la fin de cette année, les seules rentrées sont actuellement les cotisations des membres du Club W, les préventes et la location des lieux pour des événements. « Depuis le 12 mars, nous n’avons plus aucune inscription, explique Dimitri Vander Heyden, ni de location du Salon W. C’est tenable, sauf si cela perdure bien sûr. Nos priorités sont en fait ailleurs : nous attendons 18.000 pieds de vignes pour replanter 4 hectares mais ils sont bloqués, avec le planteur, au Luxembourg, et il faut surtout du monde pour mettre les tuteurs et les filets pour protéger des lapins, cela représente 2 semaines de travail pour 5 personnes. Difficile. Par ailleurs, nous avons demandé des aides aux investissements ADISA mais elles sont subordonnées à une visite des lieux… Et le tracteur que nous avons commandé en Italie est bloqué sur le parking de l’usine… »

Dans le Hainaut, le Vignoble de Nouvelles avait lui aussi prévu de planter à la fin avril. « Nous sommes toujours à la taille, explique Vincent De Busscher, mais les stagiaires de l’IFAPME ne peuvent plus venir et le confinement repousse la plupart des bénévoles de peur de se voir infliger des amendes. Ceci malgré que l’activité soit en plein air et que nous ayons confectionné des masques de protection selon les normes gouvernementales. Les investissements en protection contre le gel sont heureusement arrivés à temps. Nous sommes donc parés, car les gelées commencent déjà… Il faudra se retrousser les manches, c’est certain ! »

Enfin, confie un vigneron flamand qui a souhaité rester anonyme, « nous recevons le report de formalités administratives nécessaires, ce qui est positif. Des subventions sont annoncées, mais tout est encore très vague. En tant que vigneron, nous devrons puiser dans nos propres réserves de liquidités pour survivre. On sait que le secteur viticole n’est pas très populaire auprès des banques, mais j’ai confiance en la détermination des vignerons belges ! »

Ventes en ligne: plusieurs vignerons ont lancé une boutique en ligne, souvent avec livraison gratuite. Sinon, plusieurs sites existent, les trois principaux sont Popsss.com, OenoBelgium, BelgianWines. Une nouvelle boutique a récemment été lancée: Vins Belges

Marc Vanel, 30/03/20 – Photo d’ouverture: Ingimage

Des vins wallons parmi les Meilleurs Chardonnays du monde

Une médaille d’Or : Chant d’Eole avec un Blanc de Blanc ( sans date)
– Une médaille d’Argent : Chant d’Eole avec sa cuvée réserve de 2015
– Une médaille d’Argent : Ferme du Chapitre avec son Chardonnay

La 27e confrontation internationale des meilleurs Chardonnay du Monde® vient de s’achever. En compétition, une extraordinaire concentration de vins issus de chardonnay d’une très grande diversité géographique : 658 échantillons représentant 37 pays.

Chardonnay du Monde® occupe une place à part parmi les concours internationaux par son ampleur internationale et l’exigence de sa méthode. Des normes de qualité au-delà des standards et des conditions de dégustation optimales ont permis aux experts jurés internationaux de délivrer 218 Médailles reconnues comme un critère de sélection fiable.

 

« Le Vignoble de La Mazelle dépose les sécateurs » par Marc Vanel

 

 

Ce sera officiel ce lundi 9 mars 2020 : après 14 ans de bénévolat et de convivialité, l’asbl Le Vignoble de la Mazelle est mise en liquidation..

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Situé à Beaumont, à quelques kilomètres de la frontière française, le vignoble de La Mazelle figure parmi les sites les plus séduisants de Wallonie. Planté en 2000 par Herman Willems sur un magnifique coteau d’un hectare à forte déclivité, le vignoble se compose au départ de Dornfelder, de Sirius, des Pinots gris et noir, et d’Auxerrois.

Son propriétaire décède fin 2004 et sa veuve décide de revendre maison, parc et vignes. Les acheteurs seront le baron et la baronne Henry de Radzitzky qui conservent le vignoble et décident de s’initier à la viticulture, notamment avec les conseils de Christophe Waterkeyn (Villers-la-Vigne) et de Hugo Bernar (Hageling Bio).

Dornfelder et Sirius sont abandonnés et le trio composé de Thérèse de Radzitzky, de son fils Charles-Albert et de son frère Géry de Broqueville (puis de François-Xavier van Meerbeeck) va produire jusqu’à aujourd’hui deux vins. Un Pinot noir assez léger et un Auxerrois plutôt aromatique dont la qualité se maintient bon an, mal an. Particularité de l’activité : tous les travailleurs sont bénévoles et les bénéfices sont destinés à l’asbl Asmae qui mène divers projets de coopération, notamment en Afrique.
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Thérèse de Radzitzky, son fils Charles-Albert et son frère Géry de Broqueville aujourd'hui actif dans la permanculture - © Vanel 2015

Thérèse de Radzitzky, son fils Charles-Albert et son frère Géry de Broqueville aujourd’hui actif dans la permanculture – © Vanel 2015

Bénévolat en crise

Aujourd’hui, quatorze ans plus tard, l’équipe jette le gant. En cause : un déséquilibre flagrant entre la masse de travail à fournir et les revenus de l’activité, mais aussi un manque de ressources humaines. « Nous n’avons travaillé qu’avec des bénévoles, explique Thérèse de Radzitzky. Ceux de ma génération, je suis proche de l’âge de la retraite, ont moins de résistance qu’il y a quinze ans. Quant aux jeunes de la génération de mon fils, ils sont tous en train d’élever leurs enfants ou de s’occuper à fond de leur carrière professionnelle.

Par ailleurs, nous n’avons qu’un hectare, ce qui est beaucoup trop peu pour avoir une rentabilité commerciale suffisante pour rémunérer un ou plusieurs salaires, il faut plutôt sept hectares pour cela. Je tiens un registre de ce que l’on fait, l’entretien de La Mazelle demande 150 à 200 journées de travail sur l’année pour une personne. J’ai essayé le travail intérimaire, mais cela coûte beaucoup trop cher, sans compter qu’il faut être là pour suivre le travail. »
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La pente est effectivement impressionnante... © Vanel 2015

La pente est effectivement impressionnante… © Vanel 2015

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Démontage

Une des tâches que l’on imagine difficile est à présent le démontage du vignoble. « Nous l’avons déjà entamé. Nous avons enlevé les câbles, les agrafes, les élastiques… Les pauvres ceps battent désormais au vent. Nous allons à présent les couper ; on ne peut ni les transplanter ni les arracher, car les racines, qui ont 20 ans, descendent trop bas. Espérons que cela ne rejette pas, sinon cela va être la jungle.

Quand le vignoble sera complètement nettoyé, nous allons continuer l’arboretum que nous avions commencé en bas du vignoble, et sur le haut, trouver des espèces accommodantes pour ce type de sol. Notre but n’est pas de nous replier sur nous-même, nous allons continuer à faire des portes ouvertes, mais pour le parc et les collections d’arbres, d’arbustes et de plantes. »
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Moment de partage pendant les vendanges en 2015 – © Vanel

 

L’asbl Le Vignoble de La Mazelle va continuer à exister encore quelque temps pour les besoins de sa liquidation, comme le prévoit la loi. Le matériel va être mis en vente, le catalogue est en cours de compilation. Mais si un arrêt de l’activité est effectivement un coup dur, les réactions des bénévoles et de l’entourage, y compris des autorités communales, ont été chaleureuses et émouvantes. « Nous avons reçu des messages vraiment magnifiques de nos bénévoles qui témoignent d’un sentiment de reconnaissance pour tout ce qu’ils ont pu vivre sur le plan humain. Nous avons eu un rôle fédérateur et rassembleur, on a rencontré des gens d’horizons différents qui ont appris à se connaître à travers le travail de la vigne, alors qu’ils ne se seraient jamais connus autrement. Ce fut très intense, on a vécu de très belles choses. Nous tournons la page avec tristesse, mais nous conserverons bien vivant le souvenir de tous ces beaux moments d’amitié partagée. »

Infos: contact@lamazelle.be – www.lamazelle.be

Marc Vanel, 05/03/20

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France Palmarès 2019 des meilleurs Effervescents du Monde®.

  

17e édition du 13 au 15 novembre 2019, Dijon


BELGIQUE
Médailles :  Toutes  |  Argent
Année 2019  | Pays BELGIQUE Nombre 2
Médailles Nom Vin Année  

Argent
VIGNOBLE DES AGAISES
Mr LEROY Arnaud
Site Internet
VMQ Vignoble des Agaises Ruffus Chardonnay Brut    

Argent
DOMAINE DU CHANT D’EOLE
TERMOLLE Stéphanie
Site Internet
VMQ Vignoble du Chant d’Eole – Blanc de Blancs Brut

Mons et Gand , un WE de vins belges par Marc Vanel.be

Le hasard des calendriers a fait se chevaucher deux événements sans liens ce week-end : le Salon des Vignerons de Wallonie à Mons et la remise des diplômes aux lauréats du Concours des Meilleurs vins belges à Gand, à Horeca Expo. Compte rendu.

« ….Nouvelle formule pour le Salon des Vignerons de Wallonie avec une reprise en main de l’organisation par l’Association du même nom. Douze producteurs étaient présents ce samedi 16 et dimanche 17 novembre, quasiment tous les « gros » producteurs (voir ICI).

Si la fréquentation des premières heures fut timide dans un premier temps, il semble que le public ait largement répondu présent l’après-midi. De l’avis d’un des exposants, « ce ne fut pas la grosse foule, mais nous avons eu toujours quelqu’un au stand ».

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De gauche à droite, Thierry Vangulick (Coopérative de Sirault), Marc Boddaer (Domaine du Blanc Caillou) et Guillaume Hautier (Domaine du Chapitre)

Le dimanche après-midi par contre, ce fut carton plein, une donnée dont les organisateurs devront sans doute tenir compte pour la suite. Beaucoup de candidats vignerons aussi parmi le public, preuve si l’en est, de l’engouement pour la viticulture en nos contrées. « Les deux après-midis ont été plus fréquentés, conclut Brigitte Tack qui a coordonné la manifestation, et de l’avis de tous les exposants, le public était vraiment de qualité ».

Autre style à Gand, à Horeca Expo, un salon où, comme son nom l’indique, on trouve absolument tout pour la restauration. Friteuses géantes, produits surgelés, lave-vaisselle, marques de chocolat, biscuits apéro, caisses enregistreuses,… les huit palais brillaient des mille feux de l’inox.

Beaucoup de brasseries aussi, toutes les grands marques étaient présentes, ainsi qu’un espace réservé aux sommeliers et chefs, « Chef’s Place » où la vzw Belgische Wijnbouwers tenait un stand : Entre-deux-Monts, Waes, Hoensfof, Chardonnay Meerdael et Stuyvenberger portaient haut les couleurs du vin flamand. Le stand reste en place pendant toute la durée du salon, soit jusque jeudi 21/11.

La Gilde des Sommeliers flamands, qui organise depuis 15 ans le concours du « Beste Belgische WIjn », était également présente. Gido Van Imschoot et José Lemahieu, les deux chevilles ouvrières du concours, ont présenté une belle masterclasse avec six des lauréats, dont Vin de Liège (Contrepoint en blanc tranquille)  et les Agaises (Ruffus bien sûr) du côté wallon.

Pour le nord du pays, Hoenshof et Waes ont présenté deux excellents vins rouges, Stuyvenberger un mousseux et Wijndomein Vandeurzen son Puur White Albarino, juste magnifique. Il fera l’objet d’un prochain article.

Les deux rouges étaient remarquables et prouvent qu’il est aussi possible de faire d’excellents vins rouges en Belgique : Rondo, Regent et Léon Millot pour Wijndomein Waes et un triple Cabernet (Dorsa, Cantor et Cortis) appelé Belgian Bull’s Blood pour Hoenshof. A découvrir.

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Alec Bol était présent pour recevoir les 5 prix de vin de Liège

Le Salon des Vignerons par Marcvanel.be

 

 

Les vendanges à peine terminées, le Salon des Vignerons de Wallonie s’installe pour deux jours à Mons les 16 et 17 novembre prochains.

Le vin belge est en hausse de popularité depuis un an ou deux. Non seulement leur qualité évolue nettement, mais l’accueil des vignerons wallons et flamands en “invités d’honneur” à Megavino l’an dernier ainsi les médailles remportées en Suisse au Concours mondial de Bruxelles cette année ont littéralement poussé les producteurs belges sous le feu médiatique.

Dans le même sens, les conditions climatiques de 2018 ayant été plus qu’exceptionnelles, la production de vin belge a dépassé les 2 millions de litres et ont permis de produire le double qu’en 2017.

Ces vins frappés du millésime 2018, et d’autres plus anciens sans doute, pourront être dégustés lors au Salon des Vignerons de Wallonie qui se déroulera le week-end prochain à Mons, à Arsonic, dans l’ancienne caserne des pompiers de la rue de Nimy et actuelle Maison des Musiques nouvelles.

Toutes les locomotives seront présentes : le vignoble des Agaises/Ruffus, le Chant d’Eole, Château Bon Baron, Vin de Liège, le Domaine du Chenoy, le Château de Bioul et le Domaine de Mellemont, mais aussi de plus petits producteurs, tout aussi méritants d’ailleurs, comme le Poirier du Loup, le Château de la Mazelle, le Domaine de Glabais, Dit-Vin ou le Domaine du Chapitre.

Outre la dégustation des vins, le visiteur pourra apprécier le samedi à 16h un concert de Jean-Paul Dessy (le maître des lieux en quelque sorte) et le dimanche à la même heure le « show marabouté » d’Eric Boschman qui viendra défendre les vins issus de cépages résistants.

Entrée unique : 10€ (8.50 en prévente sur visitmons.be) • Infos : www.vigneronsdewallonie.be.

Marc Vanel, 12/11/19