Une Clé Verte pour Villers-la-Vigne

L’écolabel international « Clé verte / Green Key » est décerné chaque année depuis 1994 aux équipements touristiques qui répondent à plusieurs critères de gestion environnementale générale, dont la gestion des déchets, de l’eau, de l’énergie et des espaces verts, l’alimentation, l’éducation à l’environnement, la mobilité,…

Initiative de la Foundation for Environmental Education, il est mis en œuvre par GoodPlanet à Bruxelles et par Inter-Environnement Wallonie (IEW) en Wallonie, chacun avec divers partenaires.

L’abbaye de Villers ainsi que le vignoble de Villers-la-Vigne viennent d’ajouter le 16 mars dernier leur nom aux 88 établissements labellisés.

« Cette reconnaissance Green Key, se réjouit Christophe Waterkeyn, président de la Confrérie, est prestigieuse pour notre petit Clos du Bonheur, car elle officialise une démarche d’éco durabilité de nos actions au sein du vignoble, du chai et lors de toutes nos activités intra et extra muros pour faire rayonner Villers-la-Vigne® à l’extérieur. 

En étant certifié, nous respectons déjà la législation de l’avenir, qui sera de plus en plus stricte en matière de normes environnementales. Seules les entreprises, organisations, associations qui tiennent compte aujourd’hui des défis climatiques et de durabilité seront résilientes dans le monde de demain. 

En outre, cette reconnaissance nous oblige à réfléchir sur nous-même et à nous demander si nos pratiques de chaque jour sont bonnes pour nous et pour la planète. »

Infos : villers-la-vigne.be

Une parcelle de Vin de Liège menacée d’excavation

Filiale du groupe Heidelberg Cement, la Cimenterie CBR Lixhe est leader du marché belge du ciment. Pour développer ses activités à Eben-Emael jusqu’en 2046, la société souhaite étendre la zone d’extraction de sa carrière de Romont de 107 hectares.

Pour ce faire, elle a demandé à la Région wallonne en août dernier une modification du plan de secteur permettant d’affecter une zone agricole en zone d’extraction.

Si nombre de riverains semblent opposés à ce projet, l’un des perdants potentiels de l’opération serait la coopérative Vin de Liège qui a planté 3,33ha de vignes dans la zone concernée, les seules dont elle dispose pour les vins rouges.

« Avec son sous-sol calcaire identique à celui du Val de Loire ou de la Champagne (tuffeau), son orientation parfaite (sud-est) et son climat particulièrement plus chaud que celui du reste de la Belgique, cette parcelle constitue un terroir d’exception pour Vin de Liège, explique l’équipe de la coopérative. Pour cette raison, cette parcelle a été plantée uniquement en cépages rouges (Cabernet Cortis et Pinotin).

Ce type de parcelle, de par ses particularités pédologiques, demande de longues années avant d’obtenir une production suffisante. Il a fallu attendre cinq années après la plantation pour que les vignes commencent leur production et une dizaine d’années avant que la production atteigne une quantité “normale”.

Nous priver de ce terrain mettrait gravement en péril notre exploitation, même si nous étions indemnisés dans le cadre de l’expropriation, car nous n’aurions pas la possibilité de retrouver des terrains équivalents. »

« Cette parcelle a été plantée en 2012, explique Alec Bol, administrateur-délégué de VL, et nous pensions être à l’abri sur des terres agricoles sans compter que nous sommes vraiment sur le bord de l’extension de la carrière.

Cela n’a pas beaucoup de sens, car notre projet apporte une véritable valeur ajoutée dans cette région de Basse Meuse et surtout de l’emploi. D’autres espaces sont possibles et pourquoi ne pas agrandir vers la Flandre ?

Ceci dit, le Gouvernement wallon ainsi que toutes les personnes rencontrées dans ce dossier sont tous attentifs, tout le monde comprend notre problème, nous gardons espoir. »

Recyclons les pieds de vigne

Située à Grez-Doiceau, la société belge « Barbecue & vigne » vend depuis plus de 20 ans des barbecues mais aussi des combustibles à base de pieds de vigne, ou de sarments qu’elle vend en sac de plusieurs kilos.

Elle est donc régulièrement à la recherche de ceps de vignes arrachés en 2020. Les souches seront découpées en bûchettes pour être vendues en Belgique et aux Pays-Bas. Les vignerons sont rémunérés.

Avis aux amateurs, toutes les infos sur barbecue.be

Vers une association wallonne des œnologues ?

A l’initiative de Thierry Cowez, œnologue chez MIS Services et de Véronique Lidby, œnologue indépendante et responsable du labo AOC Vallée mosane, une réunion a réuni l’an dernier plusieurs œnologues de Wallonie.

Comme par exemple, John Leroy, Romain Bevillard, Olivier Devuyst, Vincent Dienst, Hélène Thomas, Nicolas Poulou ou Thomas Costenoble.

Aucune visée commerciale, du moins pour l’instant, juste l’envie de parler d’œnologie avec un langage d’œnologue entre œnologues, un échange de pratiques dans un métier en pleine émergence en Wallonie.

“Et, comme aime le préciser Thierry Cowez, le métier d’œnologue, concerne tout ce qui se passe dans le vin entre le sécateur et le tire-bouchon…”, les thématiques de discussion ne manquent donc pas.

Si vous êtes du métier, vous pouvez contacter Thierry Cowez (thierry@mis-services.be) pour participer aux prochaines réunions.

Le travail de la vigne reprend bientôt

Fin décembre au Domaine de Bellefontaine – Photo: Vanel

Lorsqu’elle n’est pas dirigée, la vigne a tendance à pousser dans tous les sens, elle est bel et bien une liane qu’il s’agit de tailler en début d’année pour qu’elle reprenne de plus belle au printemps. Ce toilettage commence généralement dès décembre mais surtout en janvier, aux alentours de la Saint-Vincent, le patron des vignerons dont la mémoire est honorée le 22 janvier.

Après les vendanges, à la fin de l’automne, les dernières feuilles des pieds de vigne sont tombées et, après un premier nettoyage des parcelles, la vigne est entrée en période de repos, appelée dormance. La sève étant elle aussi retombée, la vigne se met en repos hivernal et peut alors supporter des températures relativement basses.

De décembre à mars, diverses opérations de taille sont menées afin de maintenir la croissance végétative de la vigne et gérer la future production de raisins.

Dans le vignoble de Vin de Liège à Oupeye – Photo: Vanel

La taille va réguler le nombre de grappes et donc le rendement, mais pas nécessairement la vigueur. Celle-ci est plutôt déterminée par d’autres facteurs tels que la fertilité du sol, les pratiques culturales (enherbement ou non), le choix du porte-greffe, le clone, …

Souvent on adapte la « charge » en fonction de la vigueur de la vigne. Sur des pieds à forte vigueur, on peut plus les charger. Tandis que sur des vignes peu vigoureuses, il vaut mieux limiter la charge, sinon on risque d’affaiblir le pied. La taille permet donc d’arriver à un certain équilibre.

Si certains entament les travaux de nettoyage du vignoble dès le mois de décembre, on considère habituellement que c’est la Saint-Vincent, célébrée le 22 janvier, qui marque habituellement la fin du travail en cave et la reprise du travail dans les vignes.

« À la Saint-Vincent, le vin monte aux sarments, s’il gèle il en descend », ou encore « À la Saint-Vincent, l’hiver se reprend ou se casse les dents » disent les proverbes populaires.

En février-mars, si vous promenez dans les vignobles, vous verrez des gouttes de sève s’échapper des endroits où les bois ont été coupés, on dit que la « vigne pleure ».

La vigne se réveille – Photo: Alec Bol – Vin de Liège

La sève remonte et s’écoule par les plaies causées par la dernière taille d’hiver. Ces pleurs constituent la première manifestation de la reprise d’une vie active de la vigne.

La vigne se réveille lentement et son activité reste faible jusqu’au débourrement, moment où les bourgeons s’ouvrent et se développent.

En mars, le bourgeon est encore dans le coton, la sortie des feuilles débutera le mois suivant seulement.  C’est également le cas des arbres et des arbustes, pas uniquement de la vigne. Le gel est une redoutable menace pour tous à cette période.

Un nouveau cycle végétatif démarre en mars-avril, selon les régions, et durera jusqu’à la mi-novembre où redémarre un nouveau cycle hivernal durant lequel la vigne se repose. Ainsi va la vigne…

Carton plein pour « Trinquons local ! »

Franc succès pour la campagne de l’APAQ-W, « Trinquons local » qui, pour cause évidente de pandémie, a dû se dérouler en mode virtuel et non directement chez les producteurs wallons de boissons comme cela se faisait depuis plusieurs années.

Du 15 novembre au 15 décembre, l’APAQ-W a diffusé des dizaines de séquences filmées de 60 à 90 secondes présentant les brasseries, vignobles et distilleries de Wallonie qui en sont membres et mettant en scène les deux Ambassadeurs de l’Agence, Sandrine Dans et Eric Boschman, qui avaient l’air de bien s’amuser…

Diffusées sur le site internet « trinquonslocal.be » (près de 25.000 visiteurs uniques en un mois), sur une chaîne Youtube dédiée et sur diverses pages Facebook, dont celles des deux animateurs, ces « capsules vidéo » ont créé une audience de plusieurs centaines de milliers de personnes.

Photo: Apaq-W

« Cet événement », commente Philippe Mattart, Directeur général de l’APAQ-W, « a apporté une véritable visibilité aux boissons wallonnes, et en particulier aux vins dont le niveau de qualité ne cesse de monter depuis presque 20 ans.

Nous devons renforcer la place des vins locaux, sachant que leur compétitivité n’est évidemment pas basée sur leur prix mais sur leur qualité et leur spécificité. Nous ne devons pas chercher à imiter les vins français ou italiens, mais bien valoriser des vins qui représentent vraiment leur terroir et que l’on peut servir avec des plats de la gastronomie wallonne. »

Au sein de l’APAQ-W, Françoise Dargent, en charge du secteur vins, se réjouit elle aussi du succès de l’action. « Suite à la campagne, confie-t-elle, 45 producteurs des 3 secteurs confondus ont souhaité s’affilier à l’Agence et participer à la campagne 2021 que nous commençons déjà à organiser. Nous allons égaelement pérenniser le site et continuer à l’étoffer tout au long de l’année. »

Plus d’infos : trinquonslocal.be

Vins pour les fêtes : aussi chez les cavistes (2/2)

La vente des vins wallons se fait bien évidemment aussi selon le canal traditionnel des cavistes qui ont pu, fort heureusement, rester ouverts en cette fin d’année. Quatre grands acteurs sont à épingler sur le marché belge, les voici selon l’ordre chronologique de leur création.

Mig’s World Wines 

Fondé par Miguel Saelens en 1995, Mig’s World Wines propose plus de 1.300 références de 45 pays et régions (750 vins et 550 spiritueux). Il fut d’ailleurs le premier caviste à proposer des vins belges dès 2005.

Aujourd’hui, vous y trouverez 31 références wallonnes provenant de 7 domaines et 28 flamandes issues de 6 domaines.

Mig’s World wines – © DR

« La sélection, explique Thierry, commence par un contact direct avec les producteurs, souvent sur base d’un écho positif par nos clients et amis. Diverses références sont ensuite dégustées et sélectionnées en équipe. Pour la fin de l’année, le magasin reste ouvert, mais nous encourageons le click & collect en cette période. Pour les livraisons, c’est gratuit pour la Belgique au-delà de 150€ de commande. Pour l’Europe, nous appliquons les frais de livraison postale. »

> Infos : Mig’s World Wines, chaussée de Charleroi 43, 1060 Bruxelles, migsworldwines.be

Oeno-Belgium

Un grand coup de boost a été donné en 2013 à la diffusion des vins belges grâce à John Collijs, qui fut le premier à proposer une boutique en ligne (www.lesvinsbelges.be) et à assurer une présence dans tous les grands salons de vins de Wallonie. Quelque 80 vins wallons de 15 domaines et 70 vins flamands de 14 domaines peuvent être commandés en ligne et être livrés chez vous ou sur votre lieu de travail. La livraison est payante (6,5€) mais gratuite à partir de 150€, il est également possible d’enlever la marchandise dans un dépôt à Zellik.

Oeno-Belgium – © DR

Aussi connu sous le nom de « Oeno-Belgium », John a construit sa gamme en dégustant dans les domaines. « Je me tiens informé aussi, je suis abonné à plusieurs newsletters (dont celle de l’AVW) et j’essaie d’avoir des références de chaque région, des différents cépages, des différents types (blanc, rouge, rosé, mousseux)  afin de proposer un choix assez large et représentatif du terroir viticole wallon. Je propose aussi une large gamme de spiritueux belges. »

> Infos : John Oeno Belgium, 0470 629 160, lesvinsbelges.be

D’ici

Ouvert en mai 2013 par Frank Mestdagh, le magasin D’Ici à Naninne ne vend que des produits locaux et donc son rayon vins n’offre que des références belges. Assez original que pour être souligné. D’abord timide, la clientèle a élargi ses goûts et les ventes de vins wallons sont aujourd’hui un véritable succès.

« Dès le début, explique Frank Mestdagh, nous avions senti le développement de la filière. D’année en année, nous constatons une belle évolution tant en termes de choix que de qualité des produits. Aujourd’hui, nous proposons environ 64 références différentes en provenance d’une dizaine de domaines.

D’ici – © DR

Nous sommes très fidèles avec les vignerons avec qui nous avons débuté, et complétons ponctuellement la gamme avec des nouveautés.  Nous dégustons les vins à trois, notamment avec un collègue sommelier et les décisions sont collégiales. Nos critères sont essentiellement le goût, la proximité, le prix & la différenciation du nouveau vin par rapport à la gamme existante. »

Le magasin reste ouvert et propose également un service de click & collect avec enlèvement sur place.  Pas de livraison par contre.

> Infos : D’Ici, chaussée de Marche 940, 5100 Naninne (Namur), www.d-ici.be

Popsss.com – Le comptoir des vignerons belges

Lancé en janvier 2014, Popsss.com était jusqu’à l’année dernière un site de vente en ligne spécialisé dans les vins produits par des Belges, soit dans notre pays, soit à l’étranger. En décembre 2019, après une expérience réussie de pop-up store, Chantal Samson et Yves Carpentier ont fait le pari de passer du virtuel au concret en ouvrant un magasin à Ixelles, « Le comptoir des vignerons belges ».

Onze domaines wallons et huit flamands sont présents sur les rayons du magasin pour un total de 60 à 70 références selon les moments de l’année et sur base d’un seul millésime par vin.

Le comptoir des vignerons belges – © DR

« Notre sélection repose sur nos coups de cœur », confient les deux fondateurs du concept. « Ces choix sont ensuite validés par un comité de dégustation qui comprend des profils très diversifiés, mais il est rare que les avis divergent ! Notre philosophie n’est donc pas d’avoir le plus large assortiment possible, mais de présenter à nos clients une sélection qualitative de vins wallons/belges (ainsi que de vins de vignerons belges établis à l’étranger) dans une large palette de prix. »

Popsss propose un e-shop avec service payant de livraison partout en Belgique, via bpost ou Mondial Relay. La livraison est gratuite à partir de 150€ (sauf actions spéciales). L’enlèvement des commandes est également possible toute la journée au magasin qui reste ouvert durant le confinement. Ouvert du mardi au dimanche. Détails sur popsss.com.

> Le Comptoir des vignerons belges par Popsss, chaussée de Boondael 550, 1050 Bruxelles, www.popsss.com

IFAPME : 80 personnes en formation dans la filière “vin”

Depuis 2018, l’Institut wallon de Formation en Alternance des indépendants et des Petites et Moyennes Entreprises (IFAPME) propose dans ses centres de Perwez et de Villers-le-Bouillet une formation de Chef d’entreprise viti-viniculteur, complétée cette année par une formation d’ouvrier viticole. Le succès est croissant.

Une quinzaine de diplômés de la première promotion viennent d’être proclamés après deux années de formation mêlant cours théoriques et pratiques professionnelles, avec également la collaboration de l’AVW. Son président Pierre Rion a d’ailleurs présidé la présentation des Travaux de fin de cycle à Perwez.

Les heureux élus sont :

Perwez : Alice Danzin (Domaine de la Falize) • Antje Hamann (travaille dans une spin-off namuroise) • Dominique Büchler (importatrice-distributrice de vins) • Michel Schoonbroodt (Vin du Pays de Herve) • Michel d’Harveng (Clos de Mostombe) • Bruno Jadoul (Domaine des Lowas) • Thomas Cordier (Vignoble des Rivages) et Michel Piérard (Vignoble La Garenne)

Et à Villers-le-Bouillet : Bernard Cnockaert (projet de logiciel d’assistance au vignoble) • Damien Grégoire (Domaine XXV) • Nathalie Desclée (vignoble de Maredsous) • Didier Hanin (Gudule Winery et Clos Bois-Marie) • Thomas Jansen (projet assistance vignoble) • Francis Loumaye (Clos du Roc à Huy) et Léopold Magnus (projet de vignoble).

Ces formations correspondent manifestement à un véritable besoin, car pour les deux prochaines années 2 x 30 personnes se sont inscrites ainsi que 2 x 10 pour la seconde filière. Bonne chance à ces 80 courageux qui apportent du sang neuf au secteur et à la trentaine de la promotion 2019-21 qui entament, avec conviction, leur seconde année dans un contexte difficile.

Infos : ifapme.be

Christophe Heynen MW, Belgian Wine Personality 2020

Depuis une dizaine d’années, le magazine Vino (Essentielle Vino et DM Vino en néerlandais) distingue un Belge dans le domaine du vin, que ce soit en Belgique ou à l’étranger.

Après Philippe Grafé (Dom. du Chenoy) en 2018 et Marc Verstraete (Castigno) en 2019, c’est à Christophe Heynen que revient cet honneur et ce, pour diverses raisons liées à son nouveau titre de « Master of Wine » remporté en septembre. Il est le second Belge après Jan De Clerck en 1998 à pouvoir apposer les initiales MW à son nom.

© DR

« Master of Wine », ce n’est ni un doctorat ni un MBA, mais bien un titre accordé par l’Institut (londonien) des Masters of Wine à celle ou celui qui a pu démontrer, à travers différentes épreuves, pratiques et théoriques, qu’il avait une connaissance assez large sur tous les aspects du vin: viticulture, connaissance des sols, porte-greffes, cépages, maladies et leur traitement, la création de vignoble, etc.

En passant bien sûr par l’œnologie et donc tout ce qui est vinification, températures, levures, élevage, contrôle qualité, micro-biologie du vin,… Sans oublier le commerce ou la dégustation.

Christophe Heynen MW, qui est avec GustoWorld l’un des plus importants importateurs belges de vins du monde, a choisi pour son Mémoire de s’intéresser au phénomène du financement participatif dans les vignobles wallons dans le cadre de création et/ou d’extension de vignoble ou de chai.

Notamment à travers l’exemple de la coopérative Vin de Liège, du Domaine W, de Vin du Pays de Herve. Une base pour de nouveaux projets. Nous y reviendrons.

Brasseries, Vignobles et Distilleries de chez nous : Trinquons local!

Le 15 novembre dernier, l’APAQ-W a lancé le site trinquonslocal.be qui remplace en quelque sorte le Week-end Portes ouvertes organisé depuis quelques années en septembre et annulé pour cause de pandémie.

Afin de répondre aux nouvelles demandes des citoyens en matière de respect de la nature et de développement durable, les agriculteurs et horticulteurs wallons et l’Apaq-W ont mis sur pied une action de sensibilisation pour soutenir le développement d’une agriculture locale, durable et de saison.

C’est sous cette coupole intitulée #jecuisinelocal que les producteurs de Wallonie invitent aujourd’hui tous les consommateurs et citoyens à signer un engagement pour défendre et promouvoir une agriculture durable et responsable, y compris donc en viticulture avec ce nouveau site.

Destiné à s’étoffer au fil du temps, le site rassemble diverses courtes séquences filmées mettant en scène Sandrine Dans et Eric Boschman, tous deux « ambassadeurs » de l’APAQ-W, ainsi qu’une série d’informations générales sur les vignobles, brasseries et distilleries, complétées par les chiffres du secteur viticole, des portraits de personnalités emblématiques, une présentation de l’AVW, des appellations wallonnes, du concept des bistrots de terroir, des accords avec les fromages (wallons)  ainsi que les conseils de prudence de l’Agence wallonne pour la Sécurité Routière en matière de consommation d’alcool.

Toutes les séquences ainsi que de savoureuses parodies de films de cinéma sont disponibles sur YouTube ICI.