Récompenses internationales pour Bousval

En juillet dernier, deux  vins du Château de Bousval ont eu l’honneur d’être récompensés par l’un des World Wine Awards 2021 décernés chaque année par Decanter, le célèbre magazine britannique :

  • Gouttes d’O 2019 (Chardonnay) a été noté 88/100 avec le commentaire « Delicate apricot & honeydew melon with light oak. Light yellow fruits with lemon, lime & grapefruit flavours. Well balanced. » (nous vous laissons le soin de traduire…), ainsi que
  • Le 1er Cru Tout Cru qui a obtenu un point de plus: “Clean & fresh nose of green fruits & subtle bready aromas. A fresh attack and vibrant acidity on the palate with light yellow fruits and elegant citrus. A crisp, saline finish.”

A noter qu’il est également désormais possible de se procurer les vins du Château de Bousval chez Wijnhuis Amsterdam et dans le renommé restaurant Rantree grâce au travail soigné de leur importateur Pierre Ache Wijnen (présentation : ICI)

Infos : chateaudebousval.be

Nouvelle formation « caviste » à l’IFAPME Perwez

Après les formations de chef d’entreprise vitivinicole et d’ouvrier viticole à l’IFAPME de Villers-le-Bouillet et de Perwez, le centre de Perwez complète son offre dans le secteur de la vigne et de la commercialisation par une formation de caviste.

Cette formation d’une durée de 2 années (240 et 220 heures de cours), permettra aux apprenants d’acquérir les connaissances pour travailler dans un commerce de vin puis, au bout de la 2e année, de disposer du diplôme en vue d’ouvrir son propre commerce. Outre les cours, des stages en entreprise sont obligatoires (2×125 heures).

A souligner, un module de cours est dédié à l’étude des vins belges et wallons en particulier, ce qui est une très bonne chose.

Les matières vues : initiation à l’œnologie, les spiritueux, vins français, d’Europe et du monde, vignobles belges, produits complémentaires. Mais aussi techniques de dégustation et d’analyse organoleptique des vins (1re partie), négociation commerciale, marketing, mise en situation et visites extérieures.

Infos et inscriptions : IFAPME Perwez, 081 391 500, centre.perwez@ifapme.be

L’Union des Œnologues de Belgique est née ! 

Réunis pour la première fois le 2 septembre dernier à Namur, dans les caves du négociant Grafé-Lecocq, onze œnologues travaillant activement en Belgique et portant ce titre répondant à la définition et à la protection de l’Office International de la Vigne et du Vin ont créé l’Union des Œnologues de Belgique.

Cette Union a pour ambition de devenir une plateforme d’échanges, de réflexion et de communication technique fiable pour le monde du vin belge, un acteur de référence impliqué dans les questions viti-œnologiques de notre pays, avec comme souci premier une qualité toujours accrue de nos connaissances et de nos vins.

Outre la représentation au sein des instances internationales (OIV et Union internationale des Œnologues), l’UOeB pourra aussi être une source d’information pour les instances nationales (ce qui est déjà informellement le cas !).

En font actuellement partie (de g. à dr. sur la photo):

  • Nicolas Tooulou, responsable de la production chez l’embouteilleur Associated Beverage Solutions,
  • Thomas Costenoble, directeur du Concours Mondial de Bruxelles,
  • Martin Bacquaert, fondateur du Domaine Entre deux Monts,
  • Véronique Lidby, œnologue conseil et formatrice IFAPME,
  • Hélène Thomas, œnologue du Domaine XXV,
  • Romain Bévillard, œnologue à la coopérative Vin de Liège,
  • Thierry Cowez, œnologue chez MIS sa et pour la coopérative Vin du Pays de Herve.
  • Olivier De Vuyst, œnologue au Domaine W,
  • Vincent Dienst, conseiller technique de l’AVW et œnologue à Bousval notamment,
  • et (absents au moment de la photo): Vesna Jerkovic, responsable Recherche CeREF Biotech à la HELHa, et John Leroy, œnologue et responsable des ventes du Vignoble des Agaises/Ruffus,

On le voit, il s’agit ici d’un groupe de jeunes gens passionnés ayant choisi de dédier leur vie au vin , leur volonté est d’ensemble cultiver cette passion pour la vigne, le vin, l’excellence et la connaissance. Bon travail à eux ! Infos : Thierry Cowez, +32 472 46 17 51

A votre agenda: Les vignerons wallons sont de sortie

Avec la reprise des foires et salons, parfois avec certaines restrictions sanitaires, l’Association des Vignerons de Wallonie peut à nouveau partir à la rencontre du public.

Elle sera notamment présente les 23 et 24 octobre au salon “C’est bon, c’est wallon” au WEX à Marche-en-Famenne organisé en partenariat avec l’APAQ-W (attention: Covid-safe-Ticket exigé). Infos: ICI.

Puis,  du 21 au 25 novembre à Horeca Expo Gent, dans le cadre de l’espace Wines of Belgium au cœur de  la Chief’s Place. Il s’agit du plus grand salon professionnel pour l’Horeca, les collectivités et les épiceries fines.

Le domaine du Chant d’Eole, le Château Bon Baron, le Château de Bioul et le Domaine du Chenoy seront présents au côté de vignerons flamands. Infos: ICI.

 

Meilleur vin belge 2021 : tous en lice !

Organisée depuis 2005 par l’Association des Sommeliers flamands, la prochaine édition du Concours du Meilleur vin belge se tiendra à Bruges le 15 septembre prochain, avec le soutien de l’AVW.

Si le concours est ouvert à tout vigneron sur le territoire belge, ne peuvent y participer que les vins dont les raisins ont été récoltés dans notre pays et dont le processus de production s’y déroule entièrement également.

Le vin doit être tiré d’un lot de minimum 300 litres et à la date du concours au minimum 200 litres doivent encore être à vendre au domaine.

Pour les vins qui ne peuvent prétendre ni à une appellation d’origine protégée, ni à une indication géographique protégée, un rapport d’analyse d’un laboratoire accrédité doit être fourni en conformité avec les paramètres des AOP et IGP (le titre alcoométrique total et acquis, teneur totale en sucre (y compris le saccharose dans le cas des vins mousseux) et les acides, l’acidité volatile, la teneur totale en anhydride sulfureux et la pression manométrique en bars dans le cas des vins mousseux.

Le concours consiste bien sûr en une dégustation à l’aveugle par une soixantaine de juges et se tiendra le mercredi 15 septembre 2021 dans les locaux de l’Hotelschool Ter Groene Poorte à Bruges, comme à son habitude.

Les inscriptions sont ouvertes à partir du 1/8 et chaque candidat doit envoyer 4 bouteilles de chaque vin au restaurant Restaurant Casserole à Bruges entre le jeudi 2 et le mardi le 7 septembre 2021.

Plus d’infos sur meilleurvinbelge.be

 

Une Clé Verte pour Villers-la-Vigne

L’écolabel international « Clé verte / Green Key » est décerné chaque année depuis 1994 aux équipements touristiques qui répondent à plusieurs critères de gestion environnementale générale, dont la gestion des déchets, de l’eau, de l’énergie et des espaces verts, l’alimentation, l’éducation à l’environnement, la mobilité,…

Initiative de la Foundation for Environmental Education, il est mis en œuvre par GoodPlanet à Bruxelles et par Inter-Environnement Wallonie (IEW) en Wallonie, chacun avec divers partenaires.

L’abbaye de Villers ainsi que le vignoble de Villers-la-Vigne viennent d’ajouter le 16 mars dernier leur nom aux 88 établissements labellisés.

« Cette reconnaissance Green Key, se réjouit Christophe Waterkeyn, président de la Confrérie, est prestigieuse pour notre petit Clos du Bonheur, car elle officialise une démarche d’éco durabilité de nos actions au sein du vignoble, du chai et lors de toutes nos activités intra et extra muros pour faire rayonner Villers-la-Vigne® à l’extérieur. 

En étant certifié, nous respectons déjà la législation de l’avenir, qui sera de plus en plus stricte en matière de normes environnementales. Seules les entreprises, organisations, associations qui tiennent compte aujourd’hui des défis climatiques et de durabilité seront résilientes dans le monde de demain. 

En outre, cette reconnaissance nous oblige à réfléchir sur nous-même et à nous demander si nos pratiques de chaque jour sont bonnes pour nous et pour la planète. »

Infos : villers-la-vigne.be

Une parcelle de Vin de Liège menacée d’excavation

Filiale du groupe Heidelberg Cement, la Cimenterie CBR Lixhe est leader du marché belge du ciment. Pour développer ses activités à Eben-Emael jusqu’en 2046, la société souhaite étendre la zone d’extraction de sa carrière de Romont de 107 hectares.

Pour ce faire, elle a demandé à la Région wallonne en août dernier une modification du plan de secteur permettant d’affecter une zone agricole en zone d’extraction.

Si nombre de riverains semblent opposés à ce projet, l’un des perdants potentiels de l’opération serait la coopérative Vin de Liège qui a planté 3,33ha de vignes dans la zone concernée, les seules dont elle dispose pour les vins rouges.

« Avec son sous-sol calcaire identique à celui du Val de Loire ou de la Champagne (tuffeau), son orientation parfaite (sud-est) et son climat particulièrement plus chaud que celui du reste de la Belgique, cette parcelle constitue un terroir d’exception pour Vin de Liège, explique l’équipe de la coopérative. Pour cette raison, cette parcelle a été plantée uniquement en cépages rouges (Cabernet Cortis et Pinotin).

Ce type de parcelle, de par ses particularités pédologiques, demande de longues années avant d’obtenir une production suffisante. Il a fallu attendre cinq années après la plantation pour que les vignes commencent leur production et une dizaine d’années avant que la production atteigne une quantité “normale”.

Nous priver de ce terrain mettrait gravement en péril notre exploitation, même si nous étions indemnisés dans le cadre de l’expropriation, car nous n’aurions pas la possibilité de retrouver des terrains équivalents. »

« Cette parcelle a été plantée en 2012, explique Alec Bol, administrateur-délégué de VL, et nous pensions être à l’abri sur des terres agricoles sans compter que nous sommes vraiment sur le bord de l’extension de la carrière.

Cela n’a pas beaucoup de sens, car notre projet apporte une véritable valeur ajoutée dans cette région de Basse Meuse et surtout de l’emploi. D’autres espaces sont possibles et pourquoi ne pas agrandir vers la Flandre ?

Ceci dit, le Gouvernement wallon ainsi que toutes les personnes rencontrées dans ce dossier sont tous attentifs, tout le monde comprend notre problème, nous gardons espoir. »

Recyclons les pieds de vigne

Située à Grez-Doiceau, la société belge « Barbecue & vigne » vend depuis plus de 20 ans des barbecues mais aussi des combustibles à base de pieds de vigne, ou de sarments qu’elle vend en sac de plusieurs kilos.

Elle est donc régulièrement à la recherche de ceps de vignes arrachés en 2020. Les souches seront découpées en bûchettes pour être vendues en Belgique et aux Pays-Bas. Les vignerons sont rémunérés.

Avis aux amateurs, toutes les infos sur barbecue.be

Vers une association wallonne des œnologues ?

A l’initiative de Thierry Cowez, œnologue chez MIS Services et de Véronique Lidby, œnologue indépendante et responsable du labo AOC Vallée mosane, une réunion a réuni l’an dernier plusieurs œnologues de Wallonie.

Comme par exemple, John Leroy, Romain Bevillard, Olivier Devuyst, Vincent Dienst, Hélène Thomas, Nicolas Poulou ou Thomas Costenoble.

Aucune visée commerciale, du moins pour l’instant, juste l’envie de parler d’œnologie avec un langage d’œnologue entre œnologues, un échange de pratiques dans un métier en pleine émergence en Wallonie.

“Et, comme aime le préciser Thierry Cowez, le métier d’œnologue, concerne tout ce qui se passe dans le vin entre le sécateur et le tire-bouchon…”, les thématiques de discussion ne manquent donc pas.

Si vous êtes du métier, vous pouvez contacter Thierry Cowez (thierry@mis-services.be) pour participer aux prochaines réunions.

Le travail de la vigne reprend bientôt

Fin décembre au Domaine de Bellefontaine – Photo: Vanel

Lorsqu’elle n’est pas dirigée, la vigne a tendance à pousser dans tous les sens, elle est bel et bien une liane qu’il s’agit de tailler en début d’année pour qu’elle reprenne de plus belle au printemps. Ce toilettage commence généralement dès décembre mais surtout en janvier, aux alentours de la Saint-Vincent, le patron des vignerons dont la mémoire est honorée le 22 janvier.

Après les vendanges, à la fin de l’automne, les dernières feuilles des pieds de vigne sont tombées et, après un premier nettoyage des parcelles, la vigne est entrée en période de repos, appelée dormance. La sève étant elle aussi retombée, la vigne se met en repos hivernal et peut alors supporter des températures relativement basses.

De décembre à mars, diverses opérations de taille sont menées afin de maintenir la croissance végétative de la vigne et gérer la future production de raisins.

Dans le vignoble de Vin de Liège à Oupeye – Photo: Vanel

La taille va réguler le nombre de grappes et donc le rendement, mais pas nécessairement la vigueur. Celle-ci est plutôt déterminée par d’autres facteurs tels que la fertilité du sol, les pratiques culturales (enherbement ou non), le choix du porte-greffe, le clone, …

Souvent on adapte la « charge » en fonction de la vigueur de la vigne. Sur des pieds à forte vigueur, on peut plus les charger. Tandis que sur des vignes peu vigoureuses, il vaut mieux limiter la charge, sinon on risque d’affaiblir le pied. La taille permet donc d’arriver à un certain équilibre.

Si certains entament les travaux de nettoyage du vignoble dès le mois de décembre, on considère habituellement que c’est la Saint-Vincent, célébrée le 22 janvier, qui marque habituellement la fin du travail en cave et la reprise du travail dans les vignes.

« À la Saint-Vincent, le vin monte aux sarments, s’il gèle il en descend », ou encore « À la Saint-Vincent, l’hiver se reprend ou se casse les dents » disent les proverbes populaires.

En février-mars, si vous promenez dans les vignobles, vous verrez des gouttes de sève s’échapper des endroits où les bois ont été coupés, on dit que la « vigne pleure ».

La vigne se réveille – Photo: Alec Bol – Vin de Liège

La sève remonte et s’écoule par les plaies causées par la dernière taille d’hiver. Ces pleurs constituent la première manifestation de la reprise d’une vie active de la vigne.

La vigne se réveille lentement et son activité reste faible jusqu’au débourrement, moment où les bourgeons s’ouvrent et se développent.

En mars, le bourgeon est encore dans le coton, la sortie des feuilles débutera le mois suivant seulement.  C’est également le cas des arbres et des arbustes, pas uniquement de la vigne. Le gel est une redoutable menace pour tous à cette période.

Un nouveau cycle végétatif démarre en mars-avril, selon les régions, et durera jusqu’à la mi-novembre où redémarre un nouveau cycle hivernal durant lequel la vigne se repose. Ainsi va la vigne…